Ateliers : le plébiscite de la double compétence

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Un représentant de L’OREAL, le leader mondial des cosmétiques, est intervenu mardi dernier dans les locaux du Ionis Institute of Technology. Roland Roguet et deux autres spécialistes du domaine de la cosmétologie ont fait l’éloge de la double compétence des étudiants de Sup’Biotech, qui se situe à l’interface de la recherche et du marketing.

Autour du rapport entre la cosmétologie et les biotechnologies, Roland Roguet, Florent Yvergnaux, Directeur de BIOEUROPE (groupe SOLABIA) et Marie-Pierre Papet, manager en recherche et innovation pour Cosmetic Valley, ont présenté leurs entreprises, leurs méthodes de travail et une part de leurs travaux, avant d’insister sur la plus-value que représente la « multi-compétence » des étudiants de Sup’Biotech.

Les ateliers organisés par SUP’BIOTECH en collaboration avec l’ARIST (Agence Régionale d’Information Stratégique et Technologique) abordent chacun un domaine d’activité qui concerne la formation Sup’Biotech.

 

Roland Roguet est conseiller scientifique et responsable de plusieurs laboratoires spécialisés dans la validation de méthodes sur la peau reconstruite, pour L’OREAL, la plus grande marque de cosmétiques.ateliers-roguet.jpg

Il est issu du système académique et a soutenu une thèse en Biochimie à Jussieu, Paris 7, sur les glycoprotéines des membranes cellulaires. Ensuite, il a travaillé en tant qu’assistant à l’université, avant de décider de s’orienter vers l’industrie.
 » Le monde de la recherche offre beaucoup de libertés, mais les débouchés sont limités… avance t-il. Si j’avais fais le choix de faire un cursus classique, j’aurais travaillé dans un laboratoire de recherche fondamentale puis un laboratoire de recherche appliquée. En fait je suis resté très proche de la recherche avec cependant une forte valeur appliquée par une orientation vers l’application des systèmes biologiques aux problématiques industrielles. Aujourd’hui, je travaille sur la validation des méthodes et sur les brevets.  » 

Lorsqu’il décrit le profil idéal des nouveaux arrivants dans le secteur, Roland Roguet insiste sur le caractère pluriel et sur la nécessité d’être multi-compétent.  » En plus d’être ingénieur chimiste, et d’avoir de solides connaissances techniques, il faut aujourd’hui avoir des notions de marketing et commercialisation. « 

 
 
 
ateliers3.jpgLors de la table ronde qui réunissait les intervenants et les étudiants, Florent Yvergnaux, Directeur de BIOEUROPE (groupe SOLABIA) et Marie-Pierre Papet, manager en recherche et innovation pour Cosmetic Valley, s’accordaient sur ce point. Mr Yvergnaux a ajouté que selon lui,  » il faut être capable de parler les langages de la recherche et de l’industrie, afin, notamment, que le chercheur ait une idée de ce que donnera sa découverte en termes de produit.  » 

ateliers-public.jpgLes étudiants de SupBiotech ont une formation de haut niveau en biologie et ont des connaissances en commerce et en marketing. Leur double compétence intéresse les grandes marques de la cosmétique. Mr Roguet, qui est venu avec l’idée que  » les anciens doivent communiquer, aiguillonner les jeunes et les intéresser à la chose industrielle « , a commencé son intervention en proposant aux étudiants de candidater dans son entreprise. Florent Yvergnaux s’est adressé directement aux étudiants pour leur dire que leur double compétence est  » une porte d’entrée très intéressante, à l’interface entre recherche et marketing. « 

 

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