Les micro-organismes au secours des sols
Par Lise Mayrand
Longtemps boudés par la Recherche, les microorganismes du sol représentent aujourd’hui une chance pour les surfaces agricoles appauvries. Comprendre les interactions qui régissent les bactéries, les champignons et les végétaux pourrait être un outil de réhabilitation, d’enrichissement des terres et d’accroîssement de leur productivité. C’est dans cette optique que l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) est venu faire le point sur les microorganismes à l’occasion du Salon de l’Agriculture qui a lieu à Paris jusqu’au 2 mars.
Les scientifiques s’interessent de plus en plus à la biodiversité des sols, et en particulier aux microorganismes, pour améliorer la qualité des productions et ralentir la dégradation et l’érosion des terres agricoles causées par le labour, l’épandage ou des pollutions phytosanitaires. A l’occasion du Salon de l’Agriculture, des chercheurs de l‘INRA sont venus exposer les enjeux relevant d’une meilleure appréhension du monde microbien, alors que selon l’Institut français de l’environnement (IFEN), seulement 10% des microorganismes sont connus à l’heure actuelle. On leur attribue notamment, selon les cas, la vertu et le défaut d’avoir une influence sur la santé des plantes, de participer à l’élimination des pesticides, la décomposition des composés organiques végétaux et à la minéralisation des sols. De plus, ils agissent sur le flux des matières et énergies retenant le carbone dans le sol et fixant l’azote nécessaire à leur croissance aux racines des plantes. […]
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