Une école qui forme à tous les métiers
Lauriane Herzog est en dernière année, à Supbiotech : sa promotion va se retrouver sur le marché de l’emploi dans quelques mois. Énormément de choses se sont passées, durant ces cinq années, qui ont changé la lycéenne, bac en poche, un peu incertaine de ses choix professionnels en une jeune femme fermement décidée à travailler dans le domaine qui lui plaît.
"J’ai toujours rêvé de travailler dans la cosmétologie, toujours, j’ai suivi un parcours très classique. Je cherchais une école qui me formerait sur un domaine pointu (comprendre la biologie permet de mieux appréhender mes passions personnelles) mais je voulais absolument travailler dans la cosmétologie, ça revenait constamment dans mon discours. Hors de question de faire esthéticienne, je ne veux pas d’un travail station debout en salon, non, je souhaitais conjuguer mes petits plaisirs de fille (se maquiller, mélanger des produits, découvrir de nouvelles gammes) à un métier autour de la beauté, mais qui ne soit ni trop technique, ni dans le service direct à la clientèle.
J’ai eu une vraie révélation après mon stage à Londres, chez CrystalPharma : la r&d en cosméto n’était vraiment pas pour moi, par contre le marketing m’attirait énormément. J’ai acquis mes premiers réflexes professionnels, durant ces quatre mois, je m’occupais des achats, en anglais. De retour en France, j’ai cherché des terrains de stage, sur les sites internets de grands groupes comme l’Oréal. Après un entretien, j’ai débuté chez Yves Rocher et…j’adore ! Yves Rocher est une grande marque de cosmétologie végétale, j’apprends énormément de choses sur le terrain mais j’en comprends aussi beaucoup. Si la glycolyse ne me semblait pas nécessaire lorsqu’on me l’enseignait en cours, c’est pile le genre de compétences que je suis amenée à connaître, parfois, face à de nouveaux projets.
"Travailler dans la communication, dans une excellente ambiance"
Je travaille à la communication, l’ambiance est excellente, ça compte beaucoup pour moi, cette atmosphère de bonne humeur, même lors des coups de pression, qui arrivent, comme partout. Pour schématiser mon travail, les gens du marketing ont déterminé une cible pour une gamme de produits, les besoins de cette cible et nous, à la communication, nous décidons de notre campagne de publicité. Nous choisissons un mannequin, nous réfléchissons à sa posture, à ce qu’elle doit exprimer. Il nous faut coordonner le travail avec les photographes, les maquilleurs. C’est exactement ce que je voulais faire !
Avec un peu de recul, je réalise que j’ai aussi été formée pour ça au sein de SupBiotech. Un exemple : si vous prenez les présentations à l’oral, par exemple, j’aurais été incapable, il y a cinq ans, de parler quarante minutes en anglais ou en français d’un projet, devant un powerpoint. Nous avons travaillé sur l’élocution, la prise de parole…et sur notre savoir-être en entreprise, qui n’est pas inné ! Régularité, vocabulaire professionnel, ponctualité, travail en équipe. Je quitte mon école dans très peu de temps et je suis formée pour ce que je souhaitais faire : j’ai désormais les compétences…et je vais bosser dans le glamour ! Je connais les aspects techniques du secteur dans lequel je travaille, ça me donne un plus indéniable. Allier une passion personnelle à un métier, ça n’a pas de prix, de nos jours.”