« Une formation qui me rend crédible, sur le terrain »
Emilie Coquard, 22 ans, en dernière année à SupBiotech, sent clairement la pression descendre lentement sur ses épaules : « je sors de l’école en septembre, je fais partie de la première promotion à entrer sur le marché de l’emploi, nous allons être scrutés par l’école pour savoir comment nous nous débrouillons » glisse t’elle avec un sourire, avant de préciser que « le secteur a vraiment changé durant ces cinq années : les biotechs se sont développées, des start-up aux grandes entreprises. Le mot est désormais connu, autant du grand public que des recruteurs : nous ne sommes pas des étrangers en terre inconnue, mais des diplômés polyvalents, solidement formés pour s’adapter à un marché qui débute, qui innove, qui est à la pointe. »
Il faut dire qu’Emilie a déjà un pied dans l’univers professionnel : « Cela va vous sembler probablement naïf mais j’éprouvais une réelle passion pour la bio, une passion dont je ne savais que faire, ni comment la canaliser pour qu’elle devienne un travail. Ma formation en marketing, dans l’école, m’a poussé à utiliser mes ressources intellectuelles dans une autre approche, comme en ce moment, pour mon stage. Je suis chez Alexion Europe, une société spécialisée dans les thérapies des maladies orphelines.
Les maladies orphelines, par leur rareté, leur spécificité, demandent aux professionnels du secteur une grande connaissance de la biologie (et de la médecine) pour aborder les médecins et surtout les familles. Je ne peux détailler précisément mon rôle qui relève d’une stratégie interne mais un enseignement marketing ne suffirait certainement pas à me rendre crédible, cela s’entendrait rapidement : je ne dois pas seulement connaître le problème, je dois le comprendre. Et pour ça, les études scientifiques de SupBiotech sont un avantage décisif. »