Sup’Biotech : des Assises du Vivant au colloque Sciences de la Vie en Société

L’association Vivagora, met « en démocratie l’innovation » en organisant régulièrement des conférences-débats sur les enjeux scientifiques et techniques dans la société de demain. Aussi, le 30 novembre, Vivagora, en partenariat avec l’Unesco, organise les Assises du Vivant. Intitulé « Que vaut la vie 2.0 ? », ce colloque réunira chercheurs, entrepreneurs, politiques, philosophes et économistes, qui débattront du rôle à venir de la biologie de synthèse dans notre société. En amont de cet évènement une journée étudiante : « Génération bionique : le surhomme à tout prix ? » est organisée le 29 novembre. Deux équipes inter-promotions de Sup’Biotech y présenteront leurs réflexions.

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Une rencontre interdisciplinaire

« Sup’Biotech est impliqué dans les débats sur les technologies émergentes et sur la biologie de synthèse en particulier, explique Sophie Collombet, responsable des enseignements en sciences humaines et sociales et coordinatrice des étudiants de Sup’Biotech participant à Génération bionique. En 2010, l’école avait déjà organisé une conférence interprofessionnelle sur le sujet. Cette volonté s’est ensuite traduite par un premier partenariat avec Vivagora. En février dernier, une équipe d’étudiants de 3e année a présenté une contribution lors d’une conférence ayant pour thème Le vivant artificiel et les OGM du futur. Ils étaient les seuls étudiants à intervenir pendant cet évènement. Vivagora nous a ensuite recontactés pour participer à Génération bionique. »

Lors de la journée étudiante du 29 novembre, des étudiants en journalisme, sciences, art et droit vont se retrouver pour échanger. « La première équipe d’étudiants qui avait déjà présenté une contribution a constitué l’équipe Génération bionique, poursuit Sophie Collombet. Ils ont lancé leur campagne de sélection à destination des étudiants de 1e et 2e année. C’est un bel exemple de la dynamique qui existe entre les promotions dans notre école ! Ces équipes ont travaillé sur leurs contributions en mettant en actions leurs connaissances scientifiques dans un cadre non scolaire. A cela s’ajoute leurs capacités à vulgariser et contextualiser la science. Mais Génération bionique a aussi permis une belle rencontre entre l’association Cook & Lab et un artiste, Olivier Goulet. Ensemble, ils ont conçu une performance participative autour d’une soupe moléculaire qui sera présentée en clôture de cette journée. »

2012, année de la biologie de synthèse

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Il est intéressant de noter qu’en cette fin d’année 2012, les évènements, conférences et échanges publics à propos de la biologie de synthèse se multiplient : Concours iGEM, Assises du Vivant, Colloque Sciences de la Vie en Société organisé le 4 décembre prochain par le Genopole… l’agenda est chargé et Sup’Biotech est bien présent à ces rendez-vous. D’après Vanessa Proux, directrice de Sup’Biotech, cela n’est pas le fruit du hasard : « Il y a de plus en plus d’applications à la biologie de synthèse, les progrès dans le domaine vont très vite. Aussi, la communication autour du sujet s’accélère. Il faut expliquer au grand public ce qu’est cette biologie de synthèse afin de faciliter son acceptation. En France, la manipulation du vivant, le bouleversement d’un ordre naturel peut faire peur au public. L’exemple des organismes génétiquement modifiés est le plus frappant. La communauté scientifique ne souhaite pas renouveler l’expérience d’un pareil tollé avec la biologie de synthèse. »

Par exemple, le collectif La Paillasse, dont le président, Thomas Landrain interviendra lors du Colloque du Genopole, va dans le sens de l’échange en permettant au grand public de faire des expériences de biologie de synthèse : « En invitant les citoyens à débattre, en expliquant, en apportant des réponses, nous facilitons l’acceptation de la biologie de synthèse, ajoute Vanessa Proux. D’importantes décisions politiques et morales doivent en découler : Quelles réglementations autour de la biologie de synthèse doivent être appliquées ? Qui doit faire partie des comités éthiques sur la question ? Comment faire en sorte que la filière se développe en France ? »

« Je souhaite que Sup’Biotech prenne pleinement le virage de la biologie de synthèse et que les étudiants y soient sensibilisés, note la directrice de Sup’Biotech. Le cursus proposé par l’école leur permet d’acquérir toutes les compétences nécessaires pour travailler dans ce domaine et donc de participer aux nouveaux enjeux qui s’annoncent. »

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