Découvrez VigiCell, laboratoire de biologie expérimentale spécialisé dans la qualité de l’eau, partenaire de Sup’Biotech

Partenaire de longue date de Sup’Biotech, VigiCell est un laboratoire de biologie expérimentale qui, depuis 2011, s’est spécialisé dans l’évaluation de la qualité de l’eau, plus particulièrement dans l’impact des polluants sur la santé et l’environnement. Jean-Emmanuel Gilbert, son président, dresse le portrait de cette entreprise qui accueille dans ses rangs des diplômés et stagiaires de l’école.

vigicell_logo_analyse_eau_partenaire_supbiotech_01.jpg« Les profils de Sup’Biotech sont bien adaptés à nos besoins »
VigiCell étant un laboratoire de biologie expérimentale, ses équipes sont majoritairement composées de biologistes. « Pour notre cœur de métier, nous recrutons des techniciens, ingénieurs et docteurs en biologie expérimentale, à la fois pour réaliser des études mais aussi pour les développements des nouveaux bio-essais que nous proposons ensuite à nos clients », souligne Jean-Emmanuel Gilbert, président de la structure. En amont, VigiCell fait donc régulièrement appel à des stagiaires issus de Sup’Biotech pour son travail en laboratoire mais aussi pour des activités marketing. « Ils peuvent, par exemple, nous aider à explorer un segment de marché ou un autre type de positionnement, récupérer des informations, contacter des interlocuteurs pour faire une pré-étude de marché ou de positionnement, etc. La formation de Sup’Biotech est en adéquation avec notre métier : elle est tournée vers l’industrie et les profils de Sup’Biotech sont bien adaptés à nos besoins. »

La création d’un laboratoire pour répondre à l’insuffisance des outils en place
Fondée en 1999 par des chercheurs du CNRS, VigiCell est principalement née de l’association entre Yolène Thomas, directrice de recherche au CNRS et Isaac Béhar qui, après une carrière dans l’industrie, avait fait le choix de se remettre à étudier la biologie la retraite venue. Ensemble, ils vont créer l’entreprise à partir des domaines de recherche que Yolène Thomas développe depuis le début des années 90 : les problématiques d’impact de la pollution sur la santé humaine et le développement de nouvelles approches de biologie expérimentales adaptées aux nouvelles questions de toxicologie environnementale.

« Le point de base de VigiCell part du constat que les outils que l’on retrouve dans la réglementation sont insuffisants pour pouvoir définir les risques sanitaires et environnementaux, souligne Jean-Emmanuel Gilbert. Il était donc nécessaire de développer d’autres outils permettant de compléter les réponses apportées par les analyses chimiques et par les évaluations de toxicité réalisées à partir des tests réglementaires. » Selon le président de VigiCell, créer de nouveaux outils est indispensable : « C’est comme si un médecin était chargé de faire le diagnostic d’un patient en ayant au départ cinq outils à sa disposition permettant de déterminer des centaines de cas de pathologies possibles : il ne peut pas arriver à émettre un diagnostic précis. Il faut donc élargir le spectre des outils de façon à ce qu’ils puissent être de plus en plus performants. »

vigicell_logo_analyse_eau_partenaire_supbiotech_03.jpgHistoires d’eau
VigiCell s’est focalisée dans la problématique de la qualité de l’eau à partir de 2011. Jusque-là, l’entreprise avait un positionnement transversal et travaillait également pour l’industrie et des produits commercialisés très différents (cosmétiques, produits pharmaceutiques, champs électromagnétique des téléphones portables, etc.). Ce tournant, VigiCell l’a accompli après avoir sciemment compris son intérêt à « développer un activité plutôt que d’être sur plusieurs fronts ». « Ce changement a aussi était décidé car notre offre était – et reste – très performante vis-à-vis de ce segment de marché d’évaluation de la qualité de l’eau, analyse Jean-Emmanuel Gilbert. Par ailleurs, c’est un marché qui est très bien structuré et très demandeur de nouveaux outils. »

Les échantillons d’eau que les clients de VigiCell veulent tester sont prélevés et envoyés dans son laboratoire où sont préalablement mis en culture différents modèles biologiques (des cellules humaines, des algues, des champignons, des bactéries, etc.). Ces modèles sont ensuite mis en contact avec les échantillons à tester pour faire toute une série d’observations de manière à voir si les principales fonctions cellulaires sont affectées ou non. « Pour cela, on observe la multiplication cellulaire, la dégradation de l’ADN, les interactions avec les récepteurs hormonaux, les différentes réactions cellulaires liées aux métaux et aux composés aromatiques, explique le président du laboratoire. Cela permet d’obtenir un profil de réponses bien plus fin que ce que donne la toxicologie réglementaire. »

vigicell_logo_analyse_eau_partenaire_supbiotech_02.jpgDeux marchés distincts autour de la qualité de l’eau et des problématiques différentes
Deux marchés occupent les équipes de VigiCell. Le premier concerne la gestion de l’eau « publique » et donc la gestion du milieu naturel, des ressources, de l’eau potable puis des rejets urbains. « Ça ne veut pas forcément dire que les clients sont publics, précise Jean-Emmanuel Gilbert. Très souvent, ce sont des agences de l’eau mais aussi des opérateurs industriels de l’eau, publics ou privés. Par exemple, le Syndicat intercommunal d’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP) est public, tout comme le Syndicat des eaux d’Île-de-France (SEDIF). Pour autant, Veolia, la Lyonnaise des Eaux ou Saur sont privés mais peuvent aussi être amenés à travailler pour le SEDIF ou le SIAAP. »

Le second marché de VigiCell concerne l’eau « privée / industrielle ». « Là, nous sommes vraiment à l’intérieur d’une usine, note Jean-Emmanuel Gilbert. Même s’ils peuvent avoir le soutien de l’agence de l’eau, les clients son
t directement des industriels de différents secteurs : cosmétique, pétrole, chimie, papeterie, aciérie, etc. La question de marché est différente de celle de l’eau « publique » : on va ici essayer de résoudre des problèmes ou améliorer l’efficacité hydrique au sein d’un système industriel pour moins consommer, mieux produire et moins rejeter. »
La gestion de l’eau coûtant très cher et pouvant parfois même un vrai frein à la production, cette question peut s’avérer primordiale pour les industriels. « Ceux de l’industrie papetière ou les aciéries peuvent consommer énormément d’eau et en sont très dépendants mais ce n’est pas la consommation qui leur coûte le plus cher, c’est le plus souvent le traitement de cette eau en sortie d’usine ou encore l’impact sur leur productivité », tempère le président de VigiCell.

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