1re édition de la Summer School de Sup’Biotech : une dizaine d’étudiants étrangers réunis pendant trois semaines pour développer un projet et découvrir Paris
Toujours plus ouvert sur le monde, le service des Relations Internationales de Sup’Biotech organisait la 1re édition de sa Summer School du 28 juin au 18 juillet 2015. Destiné aux étudiants étrangers souhaitant parfaire leurs connaissances au sein de l’école en plus de découvrir la vie parisienne, ce programme a permis à ces étudiants de niveau Bachelor de travailler ensemble autour d’un projet agroalimentaire innovant.
Paris en été a de quoi séduire plus d’un touriste mais ce n’est pas la principale raison qui a attiré Lourdes Angélica Agundis García, Sana Jaballah, Edder Torres et les sept autres étudiants étrangers à participer à la première Summer School proposée par Sup’Biotech. « J’ai saisi la chance offerte par mon école de pouvoir étudier à l’étranger cet été, explique ainsi Edder, étudiant mexicain de l’université Tec de Monterrey. J’ai vu le programme de cette Summer School et il m’a convaincu par les nombreuses activités proposées chaque jour en plus de la possibilité de visiter Paris. » Une opportunité qui a aussi séduit Lourdes, également étudiante à Tec de Monterrey. « À Mexico, j’étudie les biotechnologies. Si j’ai décidé de participer à cette Summer School, c’était justement pour en apprendre d’avantage sur l’agroalimentaire. » Pour Sana, étudiante tunisienne à Polytechnique-Sousse, le programme était également alléchant : « Les biotechnologies me plaisent depuis toujours et je compte travailler dans la recherche plus tard. Cette Summer School m’a été conseillée par mon chef de département car, comme j’ai un niveau assez avancé en anglais, il m’a encouragé d’y participer pour augmenter mon expérience. J’ai voulu voir ce qu’était le monde industriel grâce au projet à mener sur place et je n’ai pas été déçue. »
Un programme spécialement axé sur l’alimentaire
Le projet dont parle Sana était celui encadré par le Docteur Souad Fehaili, enseignante à Sup’Biotech en agroalimentaire auprès des 4es et 5es années, mais aussi en bio production pour les 3es années. L’enseignante détaille le contenu : « Il s’agissait d’un projet de développement de produit alimentaire en cinq étapes : les deux premières consistaient surtout en un brainstorming leur permettant de définir la partie marketing et le produit sur lequel ils allaient travailler ; la troisième partie leur permettait de sélectionner les ingrédients du produit ; la quatrième partie les voyait passer en laboratoire pour créer le produit ; enfin, la cinquième partie concernait le test du produit et l’industrialisation possible de ce dernier, c’est-à-dire la transposition du travail en laboratoire à l’échelle industrielle. » Ainsi, durant l’intégralité de cette Summer School, chaque équipe composée de trois à quatre étudiants travaillait sur le même type de produit et avec des ingrédients similaires. Leur but ? Présenter un projet de bonbon viable et, si possible, innovant. Une mission menée sans encombre par les trois équipes. « Les étudiants se sont parfaitement intégrés, souligne Souad. Ils étaient venus pour suivre des enseignements en sciences alimentaires et la partie développement produit les a beaucoup intéressés, tout comme la partie scientifique – tester le produit, voir sa qualité, comment on peut l’améliorer, voir la durée de conservation, etc. Ils étaient très curieux et très impliqués : par exemple, quand je leur proposais une pause, ils ne voulaient pas la prendre s’ils n’avaient pas fini leur travail en cours ! »
Souad Fehaili et un des étudiants de cette première Summer School
Trois semaines pour développer un produit de A à Z…
Trois types de bonbons ont donc été développés par les équipes participantes. « Nous avons essayé de développer un nouveau bonbon fait à partir de carottes et de pommes, dévoile ainsi Edder. Notre bonbon avait pour vocation d’être bon pour la santé, c’est-à-dire d’apporter des vitamines. Au Mexique, nous n’avons pas vraiment l’habitude de ce genre de projets et c’est vraiment sympa de pouvoir réfléchir à un nouveau produit, de trouver de nouvelles idées et de développer le tout. » L’aspect « santé » était également au cœur du projet de l’équipe de Lourdes, ravie de pouvoir « travailler sur un projet lié à la fabrication d’un produit de A à Z, avec de la pratique et notamment des tests en laboratoire ». « Notre bonbon était totalement naturel, c’est-à-dire sans sucre ni colorant, explique-t-elle. Pour la forme, il s’agissait de celle des bonbons mexicains : ils ressemblent un peu à de la purée et se mangent avec une cuillère. Cela peut surprendre mais, au goût, les professeurs de Sup’Biotech ont bien aimé ! » Quant au groupe de Sana, il avait plutôt fait le choix du métissage. « Nous avons essayé de créer un mélange entre le bonbon traditionnel mexicain et un bonbon un peu gélatineux de Turquie très populaire en Tunisie. L’objectif était ainsi de créer un bonbon qui ne se trouve pas sur le marché. Nous avons également essayé de minimiser la quantité de sucre en utilisant seulement ceux déjà présents dans nos ingrédients – la pomme, la carotte et la cannelle. »
… et tomber sous le charme de Paris
Au final, sérieusement concentrés sur leur projet, les étudiants n’ont pas vu le temps passer lors de cette première Summer School. « Les journées étaient longues mais cela ne nous a pas empêché de visiter Paris et ses alentours, note Edder, heureux d’avoir pu voir le château de Versailles, le musée du Louvres ou encore Montmartre. Paris est une ville géniale et a tout pour plaire. Sup’Biotech est aussi une très bonne école, avec de bonnes installations et de très bons laboratoires. Les professeurs sont super. » Encore sous le charme, Lourdes regrette de devoir dire « au revoir ». « C’était ma première fois en France et c’était génial : je ne veux plus repartir, s’amuse-t-elle. On a pu visiter les Catacombes, l’Arc de Triomphe…, mais ce que j’ai préféré, c’était le 14 juillet. Le feu d’artifices à la Tour Eiffel, c’était magique ! Cette Summer School, c’est vraiment une expérience totalement différente que je conseille à tous les étudiants de vivre avant d’être diplômés ! » D’ailleurs, plusieurs participants ont exprimé leur souhait de revenir à Sup’Biotech, soit dans le cadre d’un échange sur un semestre ou une année, soit en tant qu’étudiant à part entière pour le cycle Expertise dans sa totalité.