Santé, innovation et réorientation… Pourquoi ils ont choisi Sup’Biotech après le PASS
« PASS » : toutes celles et ceux qui souhaitent faire des études de médecine connaissent cet acronyme signifiant « Parcours d’Accès Spécifique Santé ». Toutefois, en raison du numerus clausus, de la concurrence accrue, de l’énorme quantité de travail demandée pour réussir le concours ou tout simplement d’une envie de changer de projet professionnel, nombreux sont les étudiants à se réorienter après une ou deux tentatives. Certains choisissent alors de rejoindre Sup’Biotech pour continuer d’évoluer dans le secteur de la santé ou, tout simplement, se découvrir une nouvelle vocation grâce à la diversité des Biotechnologies.
Juliette, étudiante de 4e année
Si Juliette Feillet (promo 2023) a fait le choix de la Majeure R&D et de la Mineure Santé, c’est parce qu’elle n’a jamais véritablement enterré ses ambitions, celles-là mêmes qui l’ont poussée à tenter deux fois la première année de médecine. « J’envisage de faire de la recherche médicale, mais je ne sais pas encore précisément dans quel domaine », confie l’étudiante de 4e année particulièrement attirée par « tout ce qui est neuroscience, cancérologie et bactériologie ». Ayant intégré Sup’Biotech directement en 2e année, elle a trouvé dans ce nouvel environnement un bon moyen de s’épanouir.
Expliquant apprécier le fait de pouvoir « personnaliser son parcours » au fil du cursus ainsi que « l’ouverture à la fois professionnelle et personnelle » rendue possible par « le semestre international et les stages obligatoires », Juliette a vu en Sup’Biotech une façon de mettre à profit la capacité de travail qu’elle a su développer en PACES (l’ancêtre de la PASS). « Ce qui change, c’est la quantité d’heures de cours en présentiel, explique-t-elle. En PACES, les emplois de temps n’étaient pas particulièrement chargés et il fallait beaucoup travailler chez soi, en autonomie. À Sup’Biotech, notamment en 2e année, les cours remplissent généralement bien votre journée, avec également une grande quantité de travail à réaliser chez soi. »
Noémie, étudiante en 2e année
Une autre façon de travailler
Si le travail demandé à Sup’Biotech est important (école d’ingénieurs oblige), l’approche reste cependant différente. « Ce que je préfère le plus ici, c’est l’atmosphère d’entraide, estime Baptiste Ruiz (promo 2026), étudiant en 1re année fraîchement arrivé au sein de l’école via le Concours Advance Parallèle. Le PASS est une année très solitaire où il est difficile de rencontrer de nouvelles personnes, avec une atmosphère de compétition très présente due au concours. C’est le contraire à Sup’Biotech où le travail en équipe et l’intégration au sein de la classe occupent une place importante. » Les différences s’expriment aussi par la relation avec le corps enseignant. « En PASS, les rares interactions avec les enseignants sont très impersonnelles tandis qu’à Sup’Biotech, ils nous connaissent et nous accompagnent du mieux possible tout le long de l’année ! »
Un avis que partage Noémie Forissier (promo 2025) qui a effectué une rentrée décalée en août 2021 afin de se remettre à niveau pour mieux appréhender la 2e année qu’elle suit désormais. « Je me suis sentie intégrée tout de suite, témoigne l’étudiante passionnée de biologie et de biochimie. Il y a un réel esprit d’équipe et j’aime beaucoup l’ambiance au sein du campus : cela me change du PASS où je n’avais que très peu d’interactions sociales ! De plus, comme nous sommes en plus petits effectifs, nous pouvons poser des questions en classe et durant les cours magistraux. J’aime d’ailleurs le fait que les notions théoriques vues lors de ces cours sont ensuite assimilées avec un professeur lors des travaux dirigés. Cela nous assure une réelle compréhension ! »
Justine, étudiante en 4e année
La possibilité de s’émanciper davantage
Pour le moment, Noémie et Baptiste ambitionnent plus tard de suivre la même orientation que Juliette, en optant pour la Majeure R&D et la Mineure Santé. Toutefois, ce n’est pas forcément le cas de tous les « anciens » du PASS qui, au fil de leurs nouvelles études, aspirent à d’autres appétences. « Suite à deux PACES, je souhaitais d’abord conserver certaines matières telles que la chimie, la biochimie, la biologie cellulaire et moléculaire, la physiologie… et comme je voulais également retrouver une ouverture internationale et donner un aspect innovant à ces matières, rejoindre une école dédiée au secteur des Biotechnologies me semblait une évidence », rembobine Aurore Latrémouille (promo 2023), étudiante de 4e année. Séduite, entre autres, par la culture de l’innovation et la pédagogie par projet, elle a choisi la Majeure R&D avec la spécialité Entrepreneuriat pour, plus tard, appliquer ses compétences dans le monde de la viticulture. « J’ai d’ailleurs postulé pour effectuer un double diplôme en parallèle de ma 5e année l’an prochain et ainsi obtenir un Diplôme National d’Œnologue ! »
Aurore, étudiante de 4e année
Un virage que comprend forcément Justine Burgaud (promo 2023). Ayant choisi une école d’ingénieurs comme Sup’Biotech pour « continuer dans le domaine de la santé » et bénéficier d’un « cadre d’enseignement différent de celui de la fac », la future ingénieure avoue avoir depuis changé sa position. « Sup’Biotech permet de découvrir d’autres secteurs qui sont très intéressants et, finalement, mes stages et certains cours m’ont orientée vers l’agroalimentaire », raconte celle qui évolue au sein de la Majeure Bioproduction & Qualité après avoir hésité avec la Majeure R&D (« je me suis rendu compte que je préférais travailler sur le système de production, quelque chose de beaucoup plus concret pour moi ! »).
Maëly, diplômée de la promotion 2018
Vivre une nouvelle journée chaque jour
Maëly Daviles-Estines (promo 2018) est également la preuve qu’il y a une vie après le PASS. « Au lycée, comme j’avais une appétence pour tout ce qui était sciences de la vie et biologie, je m’étais orientée logiquement vers des études de médecine après le bac. Et après une première PACES, même si j’avais la possibilité de redoubler, j’ai décidé de rejoindre à la place Sup’Biotech. En effet, durant cette année, j’ai pu davantage murir mon projet professionnel et me suis rendu compte que les sciences appliquées et fondamentales m’attiraient bien plus. » Rassurée par le programme de l’école (avec « la présence de matières comme la biologie cellulaire ou l’immunologie que j’avais déjà pu voir en PACES »), l’encadrement (« on n’est pas lâché dans la nature ») et par les nombreux débouchés possibles, Maëly voit dans cette réorientation l’occasion d’enfin trouver sa voie. « J’ai été convaincue par la diversité des métiers qui s’offre après la formation, confie celle pour qui devenir médecin n’a jamais été un rêve d’enfant. J’avais tenté médecine sans réelle vocation. Là, je savais que j’allais pouvoir en trouver une au fil du cursus ! »
Plongée dans les Biotechnologies et un environnement stimulant (« chaque année est aussi riche que différente de la précédente »), elle se découvre alors une passion pour la biologie appliquée à la physiologie humaine et opte pour la Majeure R&D associée à la Mineure Santé. Après des stages en laboratoire qui lui donnent envie de goûter à d’autres domaines, Maëly trouve en 4e année un stage au sein d’une société de conseil. Séduite par cet univers, elle poursuit l’expérience via le dispositif mission entreprise (afin de « travailler un jour par une semaine » dans cette même société jusqu’à la fin de sa 5e année) et y obtient son premier CDI. Depuis, l’ingénieure a été « chassée » par une entreprise concurrente, BCW France, chez qui elle occupe le poste d’Account Supervisor Healthcare & Nutrition. « J’accompagne des acteurs de la santé et de la pharma, principalement des laboratoires pharmaceutiques, sur le lancement de leurs produits sur le marché français, détaille la membre de la grande famille des Alumni de l’école. Ce qui me plaît, c’est la diversité de mes missions – mon travail est à la croisée du market access (le lancement de produits) et de la recherche puisque j’interviens à la fin des études cliniques. Je peux travailler sur l’oncologie, la gastroentérologie, les maladies rares… C’est très varié et cela me permet de jongler entre différents sujets. Finalement, chacune de mes journées est différente… comme ce fut le cas lors de mes études à Sup’Biotech ! »