Les biotechnologies, futur des transplantations d’organes ?

Le site Future de la chaîne de télévision arte propose un dossier sur les greffes d’organes. Un domaine dans lequel les biotechnologies ont un grand rôle à jouer.

coeur_pas_artificiel.JPGJusqu’ici, l’essentiel des greffes de coeur concernait des dons d’organes vivants…

En France en 2012, 300 personnes sont décédées faute d’un don d’organe à temps. Dans notre pays comme en Allemagne, de nombreux blocages psychologiques (confrontation à l’idée de sa propre mort) et sociaux (manque d’information, réprobation morale et/ou religieuse de la profanation des corps) persistent quant au don d’organe. Résultat de ces freins : les donneurs manquent à l’appel et la liste de demandeurs continue de s’étendre. C’est à partir de ce postulat que l’émission de vulgarisation scientifique X:enius s’est penchée sur les alternatives aux greffons humains.

Actuellement, trois pistes biotechnologiques sont envisagées :

  • Les organes artificiels : grâce à l’impression 3D et d’une encre synthétique à base de polymères et de gélatine, il est déjà possible de fabriquer des vaisseaux sanguins ou de la peau synthétiques. A terme (l’échéance est difficile à évaluer précisément), on peut imaginer que des organes complexes comme le cœur ou le foie pourront être reproduits via cette méthode (la technologie actuelle ne permettant pas encore de concevoir des vaisseaux sanguins suffisamment petits pour reproduire les propriétés des capillaires).
  • La xénotransplantation : à partir d’animaux génétiquement modifiés pour réduire les possibilités de rejet et augmenter la compatibilité génétique, l’être humain pourrait bientôt recevoir des reins, un foie ou un cœur de porc. La recherche en est encore à ses débuts et doit déjà faire face à de nombreuses critiques d’ordre moral (sommes-nous prêts à accepter des organes d’animaux dans notre corps ?) voire religieux.
  • Les cellules souches : pour optimiser au mieux la compatibilité entre l’organe et le receveur, l’utilisation des cellules souches semble encore la piste la plus prometteuse et la plus sûre. A partir de cellules souches pluripotentes induites – des cellules adultes que l’on peut reprogrammer – on peut imaginer la conception de nouveaux organes sains, par le biais du génie tissulaire.

coeur_artificiel_nvelle_gen.JPG…mais dans un futur proche, ils pourraient laisser la place à des organes artificiels.

Au vu de ces possibilités, le futur de l’expertise en biotechnologies appliquées à la santé est au beau fixe. Ces travaux de recherche et développement essentiels ouvrent des perspectives médicales importantes (reconstruction esthétique, guérison de maladies dégénératives) tout en entravant le trafic d’organe (l’OMS estime à 10 000 le nombre d’opérations chirurgicales illégales dans le monde chaque année).

logo-supbiotech-footer
logo-facebook
logo-x
logo-youtube
logo-instagram
logo-linkedin
logo-cti
logo-enaee
logo-sgs
logo-unigreen
logo-european
logo-france-2030
Retour en haut de page