« L’environnement réclame plus que jamais des forces vives »
Si Sup’Biotech existe depuis bientôt 10 ans, c’est grâce à plusieurs générations d’étudiants passionnés mais aussi à des femmes et hommes qui, parfois dans l’ombre, contribuent au succès de l’école et forment une grande famille. Aujourd’hui, c’est Ludivine Monceau, directrice des études du cycle Bachelor, qui passe le test de l’interview souvenirs. On y parle d’évolution capillaire, de nostalgie, d’équipe soudée et d’émotions.
Quelle est votre date d’arrivée à Sup’Biotech ?
Je suis arrivée en tant que prof de biochimie en 2006 et j’ai commencé à assurer en parallèle la direction des études des deux 1res années du cycle Bachelor dès janvier 2007. Je ne suis donc pas là depuis le tout début de l’aventure, mais presque…
Que faisiez-vous avant de rejoindre l’école ?
J’étais dans la recherche fondamentale, dans le domaine de la santé et des phénomènes de pré-cancérisation.
Exercez-vous une autre activité en parallèle ?
J’aimerais accorder plus de temps à mon fils, mais Sup’Biotech m’accapare particulièrement ! (rires)
Quel est votre meilleur souvenir à Sup’Biotech ?
Il y en a pas mal. Mais je dirais la première remise des titres pour la promotion 2009. J’avoue avoir été émue car cette cérémonie consacrait nos premiers jeunes qui nous ont fait confiance depuis le début et concrétisait avec émotion beaucoup d’investissement de la part des membres de l’équipe qui était encore petite à l’époque.
Comment était l’école à votre arrivée en 2006 ?
C’était assez « familial » : des effectifs estudiantins assez petits et une équipe restreinte. Cela avait ses côtés positifs : nous étions tous multitâches et très proches de nos jeunes étudiants. Les premières années s’appelaient les BIO SUP, les troisièmes années s’appelaient les BIOPRO… Nostalgie…
Qu’est-ce qui a le plus changé depuis ?
Le premier changement qui me vient à l’esprit, c’est tout d’abord la taille de l’équipe. Heureusement que cela a changé d’ailleurs car, avec l’effectif estudiantin que nous avons aujourd’hui, la sollicitation est permanente. Les jeunes ont beaucoup à apprendre mais ne sont pas toujours à l’écoute, c’est donc beaucoup d’énergie à donner. L’autre changement principal réside dans l’intégration d’une dimension internationale au cursus : cela permet aux étudiants de voir une autre façon d’aborder les sciences. Au final, à bien y réfléchir, beaucoup de choses ont changé sauf quelques membres de l’équipe « résistants » depuis les prémices de l’établissement, avec quelques cheveux blancs en plus et quelques kilos aussi. N’ayons pas peur des mots. (rires)
Comment le secteur des biotechnologies a-t-il évolué en dix ans ?
L’environnement réclame plus que jamais des forces vives. La chimie combinatoire fait place à la bioproduction. Les phénomènes « verts » et « écologiques » prennent également de l’ampleur.
Si vous deviez résumer ces premières années à Sup’Biotech en quelques mots ?
C’est une implication totale dans un projet de formation moderne et flexible aux demandes du marché.