« Nous allons développer encore plus de partenariats »
Reconnue par l’Etat pour sa formation et son diplôme d’expert en ingénierie des biotechnologies, Sup’Biotech attaque en 2015 sa onzième année d’existence et compte bien continuer à évoluer avec et pour ses étudiants. Vanessa Proux, directrice générale de l’école, précise les nouveaux objectifs de l’école et les possibles évolutions susceptibles d’entrer en vigueur dès la rentrée 2015-2016.
Où se situe Sup’Biotech au moment où débute sa deuxième décennie ?
Depuis sa première promotion de diplômés sortie il y a déjà cinq ans, l’école a fait ses preuves et a gagné ses galons dans le paysage officiel de l’enseignement supérieur en France. Le titre d’expert en ingénierie des biotechnologies délivré par Sup’Biotech est certifié niveau 1 RNCP – pour « Répertoire National de Certification Professionnelle » – par l’État. C’est un premier niveau de reconnaissance mais l’école s’inscrit également dans ce paysage en étant reconnue par celui-ci pour sa formation et « le concours utile apporté au service public de l’enseignement supérieur garantissant sa qualité » comme le précise le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Enfin, il faut préciser qu’en plus de l’État, Sup’Biotech est reconnue par le monde professionnel grâce à l’insertion de ses diplômés sur le marché du travail et à la création de nombreux partenariats. L’école accueille chaque année de nombreux étudiants qui, une fois diplômés, trouvent rapidement un premier emploi ou se lancent dans l’aventure de l’entrepreneuriat. Sup’Biotech répond donc au besoin de compétences exprimé par les professionnels des biotechnologies.
En parlant de partenariats, quelles sont les ambitions de l’école à ce propos ?
Nous allons en développer encore plus : il y aura de nouveaux partenariats privés mais aussi des partenariats institutionnels. Le fait d’être reconnu par l’État et d’avoir passé le cap des 10 ans ouvre évidemment plus de portes et aide forcément à développer cette activité plus facilement auprès des différents interlocuteurs, qu’il s’agisse d’entreprises – start-ups, PME et grands groupes industriels – ou de laboratoires académiques. On peut, par exemple, imaginer à l’avenir de nouvelles conventions de partenariat sur la recherche entre les laboratoires de Sup’Biotech et ceux de grandes instances publiques.
Verra-t-on de futurs étudiants boursiers intégrer son cursus ?
Peut-être. Il est vrai que nous avons prévu de faire la demande de bourses d’études par l’État mais cela ne signifie pas que l’on obtienne une réponse favorable immédiatement. Pour autant, si la demande est acceptée, certains étudiants pourront en effet obtenir des bourses du CROUS dès la rentrée 2015/2016.
Est-ce que des rapprochements avec d’autres écoles et universités sont prévus ?
Nous comptons effectivement monter des programmes communs de formation ou des doubles diplômes avec d’autres établissements de l’enseignement supérieur. Cela pourra concerner des écoles françaises mais aussi des écoles à l’étranger et renforcera encore la présence à l’International de Sup’Biotech. L’école affiche déjà 40 partenariats répartis sur une quinzaine de pays et propose toujours à ses étudiants d’aller suivre des cours dans une université étrangère lors d’un semestre en 3e année. Nous avons prévu également d’ouvrir une classe internationale dès la 3e année qui regroupera une partie de nos étudiants issus de la promotion antérieure et les étudiants internationaux qui, dans le cadre d’échanges ou de volontariat, viendront effectuer leur scolarité en France, à Sup’Biotech. La majorité des cours y sera dispensée en anglais.