De Montréal à Toronto : Sup’Biotech à la conquête du Canada
Au mois de février 2016, Vanessa Proux, directrice générale de Sup’Biotech et Sophie Picavet, directrice des relations internationales se rendaient au Canada pour échanger avec les partenaires académiques actuels de l’école et rencontrer des universités locales intéressées par sa pédagogie innovante.
Quel était l’objectif de ce séjour au Canada ?
Vanessa Proux : Il était double. D’abord, nous voulions rendre visite à l’un de nos partenaires les plus fidèles, l’Université de Montréal, qui fut le tout premier établissement avec lequel l’école a signé une convention de partenariat dès 2008. Comme son équipe pédagogique et d’éducation avait changé, ce voyage était un bon moyen d’entretenir les liens existants et de présenter les nouveautés mises en place chez nous. Entre outre, nous avons également pu aborder le cas de notre convention d’échanges afin d’inciter les étudiants Québécois à séjourner davantage sur notre campus car, jusqu’à présent, ce sont généralement ceux de Sup’Biotech qui prennent l’avion !
L’autre objectif consistait à rencontrer d’autres établissements proposant des programmes intéressants pour nos étudiants en vue d’officialiser de futurs partenariats. En effet : pour créer un réseau académique fort, rien ne vaut d’aller sur place, de visiter les campus, de rencontrer les équipes et de voir les équipements, les laboratoires. Ce fut d’ailleurs le cas lors de notre voyage en Corée du Sud l’an dernier où nous étions revenues avec trois nouveaux partenariats. Toutes ces rencontres canadiennes ont été extrêmement fructueuses et devraient probablement aboutir à de futures collaborations.
L’ancien doyen des études du département de biologie de l’Université de Montréal et Vanessa Proux
Quels établissements avez-vous pu visiter ?
Nous avions pris rendez-vous avec deux universités reconnues. Nous avons commencé par Toronto, où se trouve la York University, un établissement anglophone qui accueille entre 30 et 40 000 étudiants sur son campus. Sur place, nous avons rencontré l’équipe pédagogique de leur département de biologie et visité en sa compagnie leurs laboratoires très bien équipés. Nous avons été très bien reçues et sommes reparties avec une réelle volonté de travailler ensemble sur des projets communs à l’avenir.
Le lendemain, nous nous envolions dans un tout petit avion pour nous rendre au nord de l’Ontario dans une ville nommée Sudbury. Ce coin-là du Canada est une vraie carte postale : les paysages sont enneigés, la température très basse – il faisait -20 ° lors de notre passage – et les alentours fourmillent de bois et lacs – on en dénombre plus de 300. Arrivées sur place, le directeur du département de biologie de l’Université Laurentienne nous attendait pour nous emmener sur le campus qui, malgré la taille raisonnable de la ville, abrite tout de même près de 10 000 étudiants ! Ensemble, nous avons pu poursuivre la discussion que nous avions amorcée avant notre départ quant à la possibilité de mettre en place un programme de double-diplôme en biotechnologies. Au final, le contact est si bien passé que nous avons même commencé à parler d’autres partenariats éventuels. L’Université Laurentienne étant à la fois anglophone et francophone, elle permet d’envisager différentes collaborations.
Sophie Picavet, Vanessa Proux et une responsable de la York University Studies
Rencontre avec l’équipe de l’Université Laurentienne de Sudbury
Quels sont les atouts de Sup’Biotech qui séduisent le plus ces établissements ?
L’ensemble de nos interlocuteurs canadiens apprécient particulièrement le fait que Sup’Biotech soit une école très proche des besoins des entreprises et du monde professionnel, de par les stages, la pédagogie par projets, etc. C’est une approche différente de celle qu’ont en majorité les universités canadiennes, plutôt axées sur la formation des étudiants par et à la recherche. Notre proximité avec les industriels et l’écosystème des start-ups ne peut que les intéresser.