Sup’Biotech est désormais habilitée par la CTI à délivrer le titre d’ingénieur
Le mardi 6 décembre 2016, la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI) a officialisé l’habilitation de Sup’Biotech à délivrer le titre d’ingénieur aux élèves qui rentreront en 3e année à la rentrée 2017 et termineront leur cursus en 2020. Une annonce qui fait désormais de Sup’Biotech la première école d’ingénieurs française sur cinq ans entièrement dédiée aux biotechnologies. Il s’agit surtout d’une nouvelle étape majeure dans l’existence de l’école qui, depuis sa création en 2004, ne cesse de se développer. Vanessa Proux, directrice générale de Sup’Biotech, revient sur les raisons qui ont rendu possible cette habilitation et sur les nouvelles ambitions qui accompagnent cette dernière.
Vanessa Proux
En tant que directrice générale de Sup’Biotech, quel a été votre premier sentiment lorsque vous avez appris l’habilitation par la CTI ?
Vanessa Proux : Plusieurs mots me sont tout de suite venus à l’esprit : satisfaction, fierté, motivation… Cette habilitation par la CTI est une énorme récompense, pour mon équipe et moi-même et permet la mise en cohérence entre le titre délivré par Sup’Biotech et les postes occupés par les Anciens. C’est aussi une belle preuve de reconnaissance de l’adéquation de notre formation avec le besoin des professionnels, pour les Anciens comme nos élèves actuels. D’ailleurs, même si l’habilitation n’est pas rétroactive, je sais que les Anciens de Sup’Biotech seront fiers de voir leur école devenir une école d’ingénieurs.
Cette reconnaissance par la CTI était-elle déjà un objectif à atteindre pour l’école au moment de sa création en 2004 ?
Oui. Quand nous avons lancé Sup’Biotech, notre but était de répondre à un besoin exprimé par la profession qui était à la recherche de profils d’ingénieurs spécifiques au secteur des biotechnologies. Ce secteur étant majoritairement composé de petites et moyennes entreprises, ces professionnels étaient en demande d’ingénieurs dotés d’une grande polyvalence et capables de maîtriser trois grands domaines de compétences, à savoir les sciences de l’ingénieur, les sciences du vivant et la gestion/management de projets et d’équipes, chacun de ces domaines ayant pour vocation d’interagir entre eux, les sciences de l’ingénieur servant par exemple à valoriser le monde du vivant pour donner lieu à des biens et produits utiles à la société. Dès le départ, Sup’Biotech positionnait donc sa formation sur ce besoin spécifique aux biotechnologies, avec l’idée de former des profils d’ingénieurs. Et avant d’aller voir la CTI et de faire la démarche pour obtenir cette accréditation officielle, nous avons d’abord voulu faire valider notre maquette pédagogique par les professionnels afin de prouver que cette dernière répondait effectivement à ce besoin. Nous avons ainsi attendu que l’école se développe et que ses premières promotions sortent avant d’entamer ces démarches. Il était important pour nous d’avoir un peu de recul sur le devenir de nos Anciens, sur leur réussite, et de la formation orientée ingénieurs que nous leur avons apportée.
Qu’est-ce que cette habilitation va changer pour l’école et ses élèves ?
Pour les élèves, cela leur donne une reconnaissance supplémentaire bien sûr, mais cela leur facilitera également l’accès au doctorat. En effet, aujourd’hui, 10 % de nos élèves préparent un doctorat après Sup’Biotech en poursuivant leurs études dans la recherche. Le titre d’ingénieur, de par son grade de Master, leur facilitera cette poursuite d’études dans le milieu institutionnel.
Quant au programme de l’école, il ne va pas fondamentalement changer : il restera pensé pour répondre aux besoins des professionnels des biotechnologies. Par contre, ce programme sera mis à jour dans l’optique de respecter scrupuleusement le cahier des charges de la CTI afin de continuer à pouvoir délivrer le titre d’ingénieur. Nous devons toujours garder en tête ce terrain commun entre les biotechnologies et les sciences de l’ingénieur.
En devenant la quatrième école d’ingénieurs du Groupe IONIS, Sup’Biotech rejoint également le Concours Advance aux côtés de l’EPITA, l’ESME Sudria et l’IPSA.
Oui. L’édition 2016-2017 du Concours Advance permettra justement à près de 1 110 lycéens de Terminales S, STI2D et STL de rejoindre l’un des huit campus de ces quatre écoles d’ingénieurs grâce à un seul et même choix durant la procédure Admission Post-Bac (ABP). Nous sommes ravis de nous associer à l’EPITA, l’ESME Sudria et l’IPSA, trois écoles réputées, d’autant que notre arrivée sur le portail APB augmente encore la visibilité de l’école auprès des futurs bacheliers.
Quelle est maintenant la prochaine étape que se fixe Sup’Biotech ?
Nous avons toujours eu la volonté de nous améliorer et nous continuerons à la faire. Cela dit, notre ambition première est de rendre à la CTI la confiance qu’elle nous accorde, en lui montrant qu’elle a eu raison de nous donner cette habilitation. À ses côtés, nous souhaitons donc poursuivre l’amélioration de notre formation et de nos processus internes pour veiller à la satisfaction de nos élèves, de nos enseignants chercheurs et des professionnels qui seront amenés à recruter nos futurs diplômés. Évidemment, cela passera par le renouvellement de l’obtention de l’accréditation que nous espérons obtenir pour la durée maximale, à savoir 5 ans.
Enfin, devenir une école d’ingénieurs nous permettra également d’étendre encore davantage notre visibilité à l’International, de signer de nouveaux accords, de proposer de nouveaux programmes d’échange et d’accueillir toujours plus d’élèves et d’enseignants étrangers sur notre campus.