Clean Tech #1 : USA et marché de l’éolien
Dans un contexte de crise économique mondiale, certains pays essaient de tirer leur épingle du jeu en se spécialisant dans un secteur économique "vert". Il s’agit d’un phénomène récent, celui des industries « Clean Tech » qui, en plus d’utiliser des ressources naturelles comme le solaire, l’eau et les matières premières dans une perspective d’amélioration importante de leur efficacité et de leur productivité, créées de nombreux emplois. Une tendance qui s’est développée originellement aux Etats-Unis, notamment dans la Silicon Valley mais qui, au fil des ans, a largement atteint les pays d’Asie et d’Europe en général.
Les cleantech, aussi connus sous le nom d’éco-technologies, d’énergies renouvelables:
Selon une étude du Global Wind Energy, qu’il s’agisse de productions d’éoliennes, de panneaux solaires ou encore de batteries pour voitures électriques, la Chine apparaît désormais comme l’élève modèle à suivre sur le plan écologique. Leader mondial toutes catégories, son exemple servira aux relances économiques « vertes » des gouvernements américain, européen et japonais.
Aux Etats-Unis, ces entreprises d’un nouveau genre communément appelées cleantech, ce sont largement concentrées dans l’Etat de Californie. Partisan de cette mouvance, le Président Obama leur a alloué près de 50 milliards de dollars, dans le cadre du plan de relance du pays. Trente milliards pour améliorer le réseau électronique et éviter le gaspillage et 20 milliards en avantages fiscaux pour des projets liés aux entreprises renouvelables.
En Europe, les cleantech se développent très fortement en Allemagne (éolien, solaire), dans la ville de Francfort. En France, en sus du Grenelle de l’environnement, le gouvernement a lancé plusieurs initiatives : le plan écotech 2012 et le logo France Greentech pour la promotion à l’exportation des entreprises françaises dans le domaine du développement durable urbain.
L’éolien, un vent porteur pour la croissance international :
Dans un contexte de fort développement mondial de l’éolien, l’Inde et la Chine ont facilement rattrapés des pays pionniers tels que les États-Unis et l’Espagne. L’Inde, qui poursuit son plan de lutte contre le réchauffement climatique depuis quelques années, a tout misé sur l’énergie éolienne. En 2008 le pays se classe au 3e rang mondial des producteurs d’énergie éolienne. Il possède une façade maritime de 7.500 kilomètres et par conséquent des vents forts, mis au service de l’éolien.
La Chine constitue l’un des plus importants marchés au monde pour l’éolien, même si, pour l’heure, les turbines comptent pour moins d’1% du total des installations de production électrique. L’intérêt soudain pour ce secteur est attesté par le nombre des équipementiers qui y établissent leurs opérations : les fabricants de turbines sont passés de 32 à 58 depuis la fin de l’année 2006, signe avant-coureur d’un renforcement de la concurrence dans ce secteur. La Chine, attirée par le secteur depuis peu à mis les bouchées doubles pour combler son retard et se place aujourd’hui parmi les leaders du marché, devant un grand nombre de pays européens dont la France mais derrière les Etats-Unis et l’Espagne.
(à suivre)