Concours Ecotrophelia : une belle finale pour le projet Lég’Gloutons des étudiants de Sup’Biotech !
Du 22 au 24 juin dernier, la ville de Nancy accueillait la finale de l’édition 2021 d’Ecotrophelia, le très prestigieux concours d’innovation alimentaire pour les étudiants d’écoles d’ingénieurs. Pour la toute première participation de son histoire, Sup’Biotech a eu la chance d’y envoyer une équipe d’étudiants de 5es année, celle du projet Lég’Gloutons, une gamme de pâtes farcies enrichies en légumes, pensées pour réconcilier les enfants avec ces derniers via un produit sain et gourmand. Une expérience riche en enseignements sur laquelle reviennent Coralie Benel et Julianne Ladvie (Sup’Biotech promo 2021), respectivement responsable R&D et responsable marketing du projet !
Qu’est-ce que cela vous a fait de pouvoir créer un projet en partant de zéro et de le porter ensuite en finale d’Ecotrophelia ?
Julianne Ladvie : On a d’abord ressenti une grande fierté d’arriver à ce stade-là de la compétition, mais aussi un peu de stress, mais plutôt du stress positif ! Et il y avait bien sûr la joie que de pouvoir se retrouver ensemble, à Nancy, pour vivre ce moment de partage et échanger avec les autres candidats et les professionnels, d’autant plus suite à cette crise sanitaire qui avait instauré une distance forcée entre les gens. Bref, c’était très agréable !
Coralie Benel : Représenter l’école, ce n’est pas rien. D’ailleurs, nous tenons particulièrement à remercier Romain El Andaloussi, le responsable du Laboratoire Culinaire de Sup’Biotech et tuteur de notre projet, qui a été à l’origine de cette participation de Sup’Biotech au concours. Sans ses conseils, nous ne serions sans doute pas allés aussi loin !
Quel a été le moment le plus fort de cette finale ?
Coralie : Sans doute la soutenance du projet devant le jury national. En effet, lors de la finale d’Ecotrophelia, chaque projet est d’abord évalué par un jury technique avant de pouvoir ou non prétendre à passer cette soutenance. Le fait d’avoir eu la chance d’être sélectionnés pour présenter notre projet pendant dix minutes devant une quinzaine de professionnels en train de déguster nos pâtes, c’était vraiment un moment hyper fort ! D’un côté, c’était l’achèvement d’un an et demi de travail d’arrache-pied, et de l’autre, c’était l’occasion d’avoir une conversation construite sur le projet, pour voir ce qui fonctionne et ce qu’il reste à améliorer, connaître l’intérêt de la profession… C’est vraiment intéressant de voir qu’en étant étudiants, on peut déjà avoir un rôle à jouer dans l’univers de l’agro-alimentaire. Et même si, au final, nous n’avons pas remporté de prix, cela reste une vraie chance d’avoir pu échanger avec ces professionnels.
Julianne : Je rejoins ce que dit Coralie même si, lors cette soutenance, je faisais partie des deux membres de l’équipe restés sur le stand pour faire déguster notre produit aux autres personnes présentes. Cette soutenance, c’était la concrétisation de tous nos efforts. Tous ces moments de joies, de stress, de pression… c’était pour en arriver là ! Mais, durant l’événement, je retiens aussi les retours très pertinents sur notre projet, notre dossier, notre produit, notre approche, notre stand, le goût de nos pâtes, leur forme… Vivre une telle aventure en tant qu’étudiants, ça fait plaisir et, surtout, ça nous booste pour notre insertion professionnelle. On se sent considérés comme des acteurs de demain dans l’agro-alimentaire et c’est plus que valorisant !
À propos de dégustation, faire goûter son produit et le voir être apprécié doit aussi être un grand motif de satisfaction, non ?
Coralie : Oui ! Comme j’ai fait partie du pôle R&D de l’équipe ayant travaillé sur la formulation, je peux dire que cela a pris du temps avant d’en arriver à ce résultat. D’ailleurs, grâce au pôle marketing, nous avons pu au fur et à mesure du projet monter des groupes de dégustation et d’analyse sensorielle pour améliorer sans cesse nos pâtes. Et quand, avant même la finale, vous vous retrouvez en face de mères de famille qui vous disent que votre produit est bon et qu’il pourrait plaire à leurs enfants, vous ne pouvez qu’apprécier !
Peut-on espérer un jour voir Lég’Gloutons sur les étals des commerces ?
Coralie : Il faut que l’on en discute entre nous car cela dépend des envies et des ambitions entrepreneuriales de chacun. Toutefois, il est vrai que le projet a du potentiel : nous avons rencontré plusieurs personnes lors d’Ecotrophelia qui nous ont même proposé de nous aider à aller encore plus loin.
Julianne : Des représentants de la grande distribution et des distributeurs de restauration hors domicile nous ont également fait part de leur intérêt. De manière générale, de nombreux professionnels de l’agro-alimentaire nous conseillent de poursuivre le projet.
Coralie : D’ailleurs, si des personnes veulent en savoir plus sur Lég’Gloutons, elles peuvent toujours nous contacter, notamment via nos réseaux sociaux – sur LinkedIn, Instagram et Facebook – ou par mail tout simplement !
Enfin, est-ce que cette aventure vous a donné envie de poursuivre dans l’agro-alimentaire à titre personnel ?
Julianne : Dans mon cas, ça n’a fait que confirmer cette envie, oui ! L’innovation alimentaire m’intéresse beaucoup et je sais qu’en mixant mes compétences en ingénierie et en marketing acquises à Sup’Biotech, je vais pouvoir trouver ma voie là-dedans. Je pense que les biotechnologies peuvent servir une alimentation plus saine et mon stage de fin d’études s’oriente même dans ce domaine.
Coralie : Pour moi aussi, l’agro-alimentaire était déjà une évidence. Et depuis cette expérience, j’ai encore plus envie de pouvoir proposer de nouveaux produits, encore plus innovants, dans le futur !
L’équipe Innov’Eat :
Léa Barbier (chef de projet), Florian Barrero (responsable production), Virginie Baudin (responsable fournisseurs), Coralie Benel (responsable R&D), Alice Cariou (responsable design – e-artsup), Alice Khyat (responsable formulation), Julianne Ladvie (responsable marketing), Sylia Lounis (responsable finance), Mathilde Neeff (responsable qualité) et Axel Stupka (responsable nutrition).