De médecine à Sup’Biotech
Interview d’Eva Planes, étudiante en deuxième année à Sup’Biotech après deux années de médecine
Comment s’est passée la transition entre la faculté de médecine et Sup’Biotech ?
Grâce à mes deux années passées en PCEM1 (Ndlr : premier cycle des études médicales), je n’ai pas eu trop de difficultés à m’adapter au rythme de la première année de Sup’Biotech. Les matières se correspondent et la continuité des enseignements m’a permis de ne pas me sentir égarée : au contraire, j’ai pu mettre à profit mon expérience en médecine, qui m’a donné un certain recul.
D’autre part, j’ai été heureusement surprise par l’encadrement et l’ambiance. Contrairement à la fac, le corps enseignant nous accompagne vers le monde professionnel. Il y a beaucoup de solidarité entre les étudiants, qui ne sont pas séparés par la compétition et j’ai même pu donner des cours de soutien à mes camarades.
Je pense à présent à me diriger vers les métiers de la R&D, dans le secteur de la santé ou bien celui de l’environnement. Mais mon projet professionnel reste à préciser. Je compte mettre à profit l’année prochaine dans cet objectif.
Quelle expérience vous a le plus marqué lors de vos premières années à Sup’Biotech ?
Une expérience m’a beaucoup marquée : le projet S.B.I.P. (Sup’Biotech innovative Projects), orienté vers l’innovation. Ce projet commence en deuxième année et dure 4 ans. Mené par des groupes d’étudiants de l’école, il s’adresse avant tout à des entreprises qui sont à la recherche de nouveaux concepts.
A mon niveau, le plus dur était de trouver une idée et une bonne équipe avec qui je pouvais travailler pendant 4 ans dans un même domaine. Le groupe s’est constitué naturellement avec des amis, car nous nous intéressons au même domaine (l’environnement) et que chacun amène sa touche personnelle.
Il faut à la fois limiter le sujet, trouver à qui le proposer, vérifier qu’il s’agit bien d’une nouvelle idée et savoir le présenter. En tant que chef de projet, j’apprends aussi à manager mon équipe. Il nous reste encore pas mal de chemin à faire avant de le présenter lors de la convention S.B.I.P qui aura lieu l’année prochaine.
Comment vous êtes-vous impliquée dans la vie de l’école ?
Avec des amis de Biotech3, nous avons crée Cook&Lab, une association de gastronomie moléculaire. Nous disposons d’un local à l’école dans lequel les membres peuvent venir tester leurs inventions et nous participons à de nombreuses fêtes.
Nous avons organisé une conférence réservée à des professionnels, des étudiants et des parents d’élèves sous forme de soirée et buffet de dégustation, et nous avons aussi participé au concours des 6es Rencontres « Sciences, Art et cuisine ». Diriger une association, réinventer la cuisine avec de la science, et rencontrer des professionnels en s’amusant fut une expérience formidable.
La vie associative est bien entendu partie constitutive de notre temps libre. Ce qu’on apprend à Sup’Biotech, c’est de savoir gérer plusieurs projets, les cours et une vie sociale en même temps. Tout est dans l’organisation !