Rodrigo Lopez (Sup’Biotech promo 2014) : « Je songe à créer ma société de consulting en cosmétique »
Rodrigo Lopez (Sup’Biotech promo 2014) a réalisé son stage de fin d’études à New York, en tant qu’assistant marketing director dans une start-up de cosmétiques nommée EmerginC. Après nous avoir raconté son départ et sa vie sur place, il revient sur la fin de cette expérience marquée par sa soutenance en septembre dernier et la préparation de ses futurs projets.
Comment s’est déroulée la fin de ton stage ?
Nous étions encore sur la préparation de notre campagne centrée sur le changement de packaging en verre de nos produits et la promotion via les réseaux sociaux de notre opération de nettoyage de l’océan. À mon départ, tout était prêt pour le lancement prévu pour la fin de l’année, début 2015. Le stage s’est donc vraiment super bien passé. Et même si je n’ai pas été reconduit faute de budget, je suis toujours en relation avec les gens d’EmerginC, notamment avec mon maître de stage. En tout cas, cela ne m’a pas enlevé l’envie de revenir à l’International. Loin de là.
Avais-tu des appréhensions avant de passer ta soutenance en septembre ?
Non, pas du tout. En fait, c’était très simple, dans le sens où, à mon retour, j’avais pratiquement déjà tout préparé. Il n’y avait plus que le PowerPoint à faire mais ce fut très rapide.
Durant ma soutenance, outre le déroulement de mes missions là-bas, j’ai notamment abordé la différence d’approche du métier aux États-Unis par rapport à la France : ce n’est pas le même travail ni la même culture. Par exemple, contrairement à certaines marques de cosmétiques qui, en France, visent les grandes surfaces pour avoir le plus grand nombre d’acheteurs possible, EmerginC fait le plutôt le choix de la qualité pour s’adresser à une cible différente. Du coup, cela change l’approche du marketing.
Quels sont tes projets maintenant que tu as terminé ton cursus à Sup’Biotech ?
Depuis mi-octobre, je poursuis une autre formation pour devenir attaché en recherche clinique. Même si c’est toujours un peu difficile de se remettre dans les cours après six mois de stage, tout se passe bien, d’autant que cela ressemble assez à certains cours que j’ai connus en 5e année à Sup’Biotech, avec des professionnels qui viennent parler de leur métier et nous apprennent comment travailler plus tard. L’enseignement s’y fait en anglais et je vois également beaucoup de notions de biologie, en plus de nouvelles notions sur le développement du médicament. Les cours se termineront mi-janvier pour laisser place à un stage de six mois que je vais probablement effectuer en France. Ensuite, je compte à nouveau obtenir un autre diplôme en intégrant une autre école, cette fois dans la réglementation cosmétique pour pouvoir, à la fin, vraiment être prêt à mettre un produit sur le marché et faire du consulting plus tard – je songe à créer ma société de consulting une fois que j’aurais un bon répertoire.