Transversales Santé
Grâce aux progrès de l’hygiène de vie et de la médecine, l’homme gagne un an de vie tous les quatre ans dans les pays industrialisés. Mais c’est au prix de pathologies dégénératives dont la fréquence croît parallèlement à l’allongement de la vie. Cette transversale proposait quelques illustrations de recherches destinées à nous permettre de « bien vieillir ».
La synthèse de l’édition du 12 février des Transversales Santé, dont SUP’BIOTECH est l’un des sponsors, évoque bien les problématiques qu’ont soulevé les différents intervenants lors de la présentation de leurs recherches sur le thème de l’allongement de la vie.
« L’allongement de la vie : vers le bien vieillir ? »
Comme son nom l’indique, ce rendez-vous regroupe plusieurs disciplines autour d’un thème central. Ainsi, la sociologue Anne-Marie GUILLEMARD, de l’Université Paris Descartes, qui tente de lever les préjugés sociaux concernant l’âge, y côtoyait d’autres chercheurs issus de domaines complètement différents.
Hervé TRICOIRE (Institut Jacques Monod) par exemple, travaille sur les modèles invertébrés, comme le nématode Caenorhabditis elegans et la mouche drosophile Drosophila melanogaster. Lors de son intervention il affirmait « qu’elles peuvent nous aider non seulement à comprendre les mécanismes du vieillissement et de la longévité, mais aussi à tracer les pistes qui nous permettront de bénéficier d’un vieillissement amélioré, de « bien vieillir ». »
Des étudiants de SUP’BIOTECH étaient invités à assister à la conférence.
Marine Courbard était l’une d’entre eux et lorsqu’on lui demande si l’évènement lui a plu, elle répond de façon réflexe, « oui » et se justifie :
« Notre formation diversifiée fait que nous sommes sensibles à la pluridisciplinarité. De voir un sujet traité par différents domaines m’intéresse beaucoup et enrichit énormément. Aussi, nous avons une base qui nous permettait de comprendre leur langage et le sens de ce qu’ils disaient. Nous réalisons dans ces moments là que nous n’allons pas en cour pour rien, affirme t’elle avant de prédire que dans 10 ans, c’est moi qui serai à leur place ! »
« L’intervention de la sociologue nous a apporté une manière de voir à laquelle on n’a pas souvent accès. D’autres chercheurs étaient plus proches de nos domaines de prédilection. M. Tricoire, par exemple, était passionnant. Il a démontré que l’on peut aller contre le vieillissement. A quand le rajeunissement… Par l’intermédiaire d’une molécule, il affirme que l’on peut influer sur la durée de vie, sur sa qualité. »
Jean MARIANI, qui travaille sur la « Neurobiologie des processus adaptatifs » à l’Université Pierre et Marie Curie coordonne le Pôle « Allongement de la vie » de l’hôpital Charles Foix, Ivry-sur-Seine. « Il a créé un espace pluridisciplinaire dans le but de regrouper des chercheurs qui travaillent sur l’amélioration de la vieillesse. Il s’agit d’un pôle de biotechnologies appliquées à la gériatrie. »
La prochaine édition des Transversales Santé aura lieu le 18 mars et aura pour thème « Les acides nucléiques comme outils thérapeutiques ».
Pour plus d’informations, reportez-vous sur le site de Paris développement.