« Innovation project » : une pédagogie tournée vers l’avenir
Le 29 juin dernier, pendant la Convention Innovation Project, les étudiants de 3e année ont présenté à des professionnels leurs projets sous forme de posters et ont donc pu se confronter directement au jugement des entreprises.
Du rouge à lèvre innovant au traitement du surpoids par voie médicamenteuse, de l’inactivation des hormones féminines présentes dans l’eau potable à la réinvention de l’hydromel, ces projets touchent tous les domaines traditionnels des biotechnologies : cosmétologie, santé, agro-alimentaire et environnement.
Le programme s’appuie sur le cursus des étudiants afin qu’ils puissent mettre en pratique les connaissances acquises durant leur scolarité. A travers l’Innovation Project, l’enjeu est pour eux d’apprendre à manager un projet, de développer un esprit entrepreneurial, et pourquoi pas d’obtenir après coup le droit à être incubés pour la création d’une future start-up.
Les professionnels présents, qui ont pu apprécier et classer les projets, venaient pour la plupart de structures de bio-incubateurs (Biocitech, Genopole, Agoranov, etc.), ou de grandes entreprises des secteurs phares comme Veolia ou l’Oreal. Un véritable réseau sur lequel s’appuyer.
« Cette année, qui fait figure d’année zéro, a vu naître 17 projets. Et l’on peut espérer que parmi ces projets, 2 ou 3 auront la possibilité d’être incubés dans des structures d’accueil fin 2012», lance avec enthousiasme Pierre Ougen, qui suit et coordonne le développement des projets étudiants sur 4 ans en tant que directeur du programme.
Pierre Ougen a déjà prévu l’avenir de la manifestation: «Les prochaines années verront probablement l’apparition d’un collège d’experts. Ces derniers accompagneront les étudiants de manière pragmatique les deux dernières années de la réalisation de leurs travaux.»