Insertion professionnelle : de bons résultats
Les statistiques concernant l’insertion professionnelle de la promotion 2011 viennent de paraître. Analyse.
Entre la promotion 2010 et la promotion 2011, les chiffres de l’insertion professionnelle à un an se ressemblent et confirment l’accès privilégié des étudiants de Sup’Biotech sur le marché de l’emploi. Consultants, chargés d’études, chefs de projet Recherche & Développement, chefs de produit junior, chefs de projet essais cliniques, ingénieurs procédés… Ils évoluent aux postes clés des grands domaines des biotechnologies, de la santé/pharma à l’agroalimentaire en passant par la cosmétique et l’environnement, avec des salaires avantageux.
Taux d’insertion et salaire de sortie élevés
Le taux d’insertion et le salaire de sortie moyen de la promotion 2011 confirme la bonne tenue de la promotion précédente. 73% des diplômés de la promotion 2011 sont en poste, 20 % en poursuite d’études et seulement 7 % en recherche active – le retard de ces derniers d’expliquant par leur volonté d’évoluer à l’International ou leur recherche d’un métier très ciblé. Plus de 50 % des étudiants bénéficient d’une insertion immédiate grâce à la conversion de leur stage de fin d’études en emploi. Le temps moyen d’insertion professionnelle est de deux mois au maximum et le salaire moyen de sortie demeure sensiblement inférieur au seuil de 35K€, tandis que le référentiel d’un jeune diplômé, ingénieur en sciences du vivant se situe à 31K€, selon le syndicat de l’industrie pharmaceutique (Leem).
Part de la R&D en hausse
Une tendance remarquable pour la nouvelle promotion est la montée des nouveaux diplômés s’orientant vers la R&D (de 27 % à 53 %). Ils évoluent à des postes du type ingénieur de recherche dans le privé. A noter également que la moitié des étudiants poursuivant leurs études, soit 10 % de la promotion, le font dans le cadre d’une thèse, ce qui montre la crédibilité accrue de l’école auprès des universitaires. D’autres ont décidé de poursuivre par un mastère marketing d’une grande école de commerce type HEC ou ESCP valorisant leur parcours.
Deuxième domaine de prédilection des diplômés, l’ingénierie marketing des bio-industries concerne 25 % de la nouvelle promotion, qui se retrouvent à des postes de chef de produit, assistant marketing ou plus rarement responsable de développement de produit. 14 % évoluent dans le conseil en développement des biotechnologies et 8 % sur des postes liés aux aspects de qualité, de production et de réglementation.
Diversification des débouchés
La seconde tendance visible est la large diversification des débouchés avec une montée des secteurs de l’environnement, de l’agroalimentaire et de la cosmétique et l’apparition d’un nouveau domaine, le matériel scientifique, concernant essentiellement le matériel pointu de laboratoire type séquenceur haut-débit, microscope et scanner. 23 % des diplômés se retrouvent dans un domaine multi-secteurs – regroupement de plusieurs activités issues de secteurs biotechnologiques, comme la cosmétique à but santé ou encore l’agroalimentaire à but cosmétique.
« L’évolution de l’insertion, l’une des meilleures de France pour les écoles supérieures de biotechnologies, montre que les étudiants se placent dans des entreprises qui couvrent réellement tous les domaines des biotechnologies, commente Fabrice Bardèche, vice-président de Sup’Biotech. De plus, les diplômés qui bénéficient d’une formation très large et très diverse, trouvent des postes aussi bien en R&D que dans le management. C’est là le signe d’une évolution très positive.«