Découvrez l’équipe de Sup’Biotech : Vanessa Proux, la directrice

Si Sup’Biotech existe depuis 10 ans, c’est grâce à ses étudiants passionnés mais aussi à son équipe. Aujourd’hui, c’est Vanessa Proux, la directrice de Sup’Biotech, qui passe le test de l’interview souvenirs. On y parle de biochimie, de la recherche, des partenaires mais aussi de fitness.



Que faisiez-vous avant le début de l’aventure Sup’Biotech ?
Etant de formation doctorale – j’ai fait une thèse en biochimie -, j’étais en train de jouer au « rat de laboratoire » puisque j’étais en post-doc à l’Université d’Orsay. Mais j’étais à la recherche d’un autre challenge professionnel, je regardais un peu les offres d’emploi destinées aux docteurs en biologie. C’est comme ça que ma route a croisé par hasard celle du Groupe IONIS et que je suis arrivée à Sup’Biotech le 16 février 2004… soit 7 mois avant l’arrivée des premiers étudiants !

Que s’est-il passé durant ces 7 mois ?
Il a fallu faire le nécessaire pour accueillir dignement ces étudiants ! Sur le papier, l’école était là –nous avions les locaux sur le campus technologique de Villejuif, les objectifs pédagogiques, le concept, le type de débouchés visés, etc. – mais il fallait tout faire en même temps ! Nous devions rédiger les programmes, recruter les premiers professeurs, effectuer les démarches administratives nécessaires à l’ouverture d’une école, communiquer sur cette dernière auprès du jeune public – les futurs étudiants – mais aussi des professionnels et entreprises pour leur montrer qu’il allait y avoir une nouvelle école pour former des cadres qui répondraient à toutes leurs attentes en matière de compétence… C’était donc extrêmement polyvalent.

C’était un peu nouveau que de passer de la vie de laboratoire à tout ça ?
Oui mais ça ne me faisait pas peur ! Je trouvais ça justement stimulant et intéressant. Comme je suis de nature hyperactive, j’ai toujours besoin d’être très occupée et là, j’ai été servie ! Et puis, dans le fond, il y a des compétences de mon ancien travail que j’ai pu transposer pour cette nouvelle mission : quand vous faites un projet de recherche en laboratoire, vous êtes également autonome dans la gestion de ce projet et devez le piloter, seule ou avec d’autres collaborateurs. Cette méthodologie pouvait être appliquée à la création d’une école. Je pense aussi qu’il y a des qualités qui peuvent s’utiliser aussi bien en recherche que dans n’importe quel autre métier : ne pas être trop timide, avoir envie de communiquer et d’échanger, aller de l’avant, ne pas avoir peur d’essuyer des refus lorsqu’on a des requêtes à faire.

Quel est votre rôle en tant que directrice ?
J’ai plusieurs casquettes encore aujourd’hui. Déjà, mon premier rôle, c’est de veiller à ce que l’école fonctionne bien au quotidien. Avec nos collaborateurs, nous avons déployé plusieurs outils pour encadrer et accompagner les jeunes dans leur formation, et j’ai des interlocuteurs avec qui je discute régulièrement pour m’assurer que tout se passe au mieux. Un autre rôle consiste à veiller à l’équilibre financier et budgétaire de Sup’Biotech tout en préparant l’avenir : lancer des chantiers pour continuer à faire croître et grandir l’école ou encore développer le réseau des partenaires – nous en avons déjà pas mal au bout de 10 ans, j’en suis très contente, mais nous n’allons pas nous arrêter là ! C’est donc à moi d’identifier les nouvelles pistes possibles et de continuer à faire la promotion de l’école car, comme le monde des biotechnologies est vaste et mouvant, il faut sans arrêt se faire connaître.

Vous arrivez à avoir d’autres activités à côté avec cet emploi du temps déjà bien chargé ?
Ah, j’en ai un petit peu quand même car c’est une question de survie ! (rires) Je fais un peu de sport et suis une accro du fitness, plus précisément du step : j’ai commencé à la fin de mes études, quand je rédigeais ma thèse, et je n’ai jamais arrêté. Mais je dois dire que, depuis deux ans, il y a un petit bout de choux de 85 cm qui me prend pas mal de temps et avec qui j’aime vraiment passer mon temps libre : c’est ma fille !

Qu’est-ce qui a le plus changé à Sup’Biotech en 10 ans ?
L’ambiance. Mais c’est inévitable : quand vous lancez un projet de création d’une structure, que ce soit une école ou une entreprise, vous démarrez avec un petit effectif, une petite équipe, et l’ambiance est forcément différente. Au départ, l’ambiance était justement très familiale, avec une forte complicité avec les premières promotions étudiantes. Par exemple, à l’époque, je connaissais déjà tous les prénoms des étudiants dès le premier jour de la rentrée ! Aujourd’hui, même si j’apprécie toujours mes étudiants, cela me frustre de ne pas connaître chaque prénom immédiatement. Mais c’est normal : ils sont 500 et je ne les vois pas au quotidien. Après, l’ambiance a beau être moins « cocooning » qu’aux débuts en devenant plus professionnelle, elle reste toujours très conviviale !

En 10 ans, le secteur des biotechnologies aussi a beaucoup évolué, non ?
Oh oui, et cela ne va pas s’arrêter ! Par exemple, il y a 10 ans, nous en étions au séquençage du génome humain. Et bien, grâce à ces séquençages, on a accédé à de nouvelles données qui nous permettent aujourd’hui de parler de médecine personnalisée ! Dans d’autres domaines comme l’environnement, on parle beaucoup maintenant de la chimie verte, des biomatériaux, des bio-textiles, de la production d’électricité par méthanisation, etc. Grâce aux progrès des technologies et des connaissances du monde vivant, de nouveaux produits issus des biotechnologies voient le jour presque chaque semaine ! Et cela va encore continuer car le monde vivant est très complexe et on ne connaît pas toute la biodiversité – à ce jour, il y a des espèces vivantes dont on ne connaît pas encore le fonctionnement ni la composition. Et qui dit nouveaux produits et nouveaux procédés, dit nouveaux métiers derrière et nouvelles compétences requises. Il y a des métiers types qui vont être pérennes mais qu’il va aussi y avoir de nouveaux métiers qui apparaitront chaque année. Par exemple, en ce moment on parle beaucoup du data mining – la gestion des bases de données – et, dans le monde de la santé, il y a énormément de données scientifiques collectées qui, pour être analysées et bien utilisées, ont besoin de beaucoup d’ingénieurs.

Quels sont vos meilleurs souvenirs ?
J’en ai à la pelle ! Par exemple, lors de la première année, avec la première promotion, les étudiants m’ont offert un livre d’or que j’ai toujours chez moi, avec tout un ensemble de photos faites pendant les cours, les travaux pratiques, au quotidien, etc. C’est un agréable souvenir que je garde pré
cieusement. D’un point de vue un peu plus formel, il y a aussi la première remise des diplômes de cette même promotion : un moment fort ! Et il y a encore beaucoup d’autres souvenirs comme le premier week-end d’intégration où les étudiants m’ont jetée dans la piscine toute habillée… Il y en a plein, aussi bien des anecdotes sérieuses que festives.

Selon vous, à quoi ressemblera Sup’Biotech en 2024 ?
Sup’Biotech dans 10 ans, ce sera beaucoup plus grand, avec encore plus de notoriété, plus de partenariats, et des effectifs étudiants encore plus nombreux ! Mais ce que je souhaite avant tout, c’est que Sup’Biotech devienne l’école de référence des biotechnologies. L’idée, c’est qu’un professionnel en biotechnologie pense d’abord à Sup’Biotech au moment de rechercher un cadre scientifique. C’est mon objectif et nous sommes bien partis : dans 10 ans, elle le deviendra avec encore plus d’étudiants et d’intervenants professionnels de qualité.

Et si vous deviez résumer ces dix premières années en quelques mots ?
« Aventure humaine », « challenge », « dynamisme », « éclats de rire », « partage » et « bonheur » !

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