La Biotech Team a relevé le défi de l’Oxfam Trailwalker !
Baptiste, Jennifer, Sophie et Thierry l’ont fait ! Les quatre membres de la Biotech Team ont réussi à parcourir les 100 kilomètres de l’Oxfam Trailwalker en moins de 30 h, les 6 et 7 juin 2015. Remis de leur performance, les « marcheurs de Sup’Biotech » reviennent sur les moments forts de cette aventure à la fois humaine et sportive.
La Biotech Team a enfin atteint ses objectifs. A quelle place avez-vous terminé ?
Sophie : Contrairement à d’autres courses, il n’y a pas de classement à l’Oxfam Trailwalker : on sait seulement en combien de temps ont terminé les quelques 220 équipes engagées.
Thierry : En tout cas, nous avons terminé le trail en 28 h et 16 minutes !
Baptiste : En arrivant tous ensemble !
Jennifer : Même si, les 16 minutes, c’était pour aller pointer à l’arrivée ! (rires)
Thierry : Pour information, ces minutes correspondent d’ailleurs au nombre d’ampoules présentes sur chaque pied de Sophie. (rires)
Sophie a donc fini ce trail dans la douleur ?
Sophie : En fait, à partir du 45e km, j’avais une dizaine d’ampoules. À partir du 68e km, j’en avais une quinzaine… Pour terminer, j’ai dû aller chercher dans les 90 % du cerveau que l’être humain n’utilise jamais ! J’ai dû puiser dans mes réserves car c’était très dur. À un moment, Baptiste a même dû me porter car il y avait 15 centimètres de boue : si j’avais pourri mes chaussettes, mes chaussures et mes pansements, je n’aurais pas pu finir.
Baptiste : Oui mais je t’ai portée juste pour ne pas avoir à refaire tes pansements ! (rires)
Quelques jours après ce bel effort, comment vous sentez-vous ?
Baptiste : Heureux et physiquement bien !
Sophie : Oui, on n’a plus aucune courbature…, même si j’avoue marcher pieds-nus depuis trois jours !
Thierry : Ce qui n’est pas très gentil pour nous. (rires)
Quel a été le plus beau moment de l’Oxfam Trailwalker ? Et le plus difficile ?
Baptiste : Le plus beau moment, je pense que c’est quand je me suis fait masser à l’arrivée ! Le plus dur, c’est probablement quand nous étions au kilomètre 65, vers 1 h du matin, quand on ne voyait pas l’arrivée du point de contrôle. Le corps et l’esprit ont pas mal souffert à ce moment-là.
Thierry : J’ai deux meilleurs moments : le départ, où ne se rendait pas encore compte de ce qui nous attendait, et l’arrivée, quand on s’est rendu compte. Quant au moment le plus difficile, je dirais que c’est de voir les autres souffrir car, en soi, c’est une promenade de santé. (rires) Plus sérieusement, la nuit était plus ardue : on marchait comme des zombies.
Sophie : Pour moi, comme vous vous en doutez, c’était quand j’avais les deux pieds bandés et que je devais remettre les chaussures mais qu’ils ne rentraient pas dedans. Pour le plus beau, c’est quand on s’est retrouvés vers 5 h du matin à marcher à un rythme assez zen, avec le lever du soleil…
Jennifer : Pour moi, le meilleur moment reste l’arrivée, quand j’ai pu prendre mes enfants dans mes bras ! Le plus difficile a été la deuxième étape, qui mêlait chaleur et grosses montées. Il a fallu un bon moment de repos et de soutien des supporters pour repartir.
Justement, le fait d’avoir vos supporters présents a dû vous aider dans l’adversité ?
Baptiste : Sans eux, on n’aurait pas fini. Sur chaque point relais, en plus des soins et du ravitaillement, ils nous redonnaient la patate alors qu’on dégustait. On les remercie tous.
Sophie : À chaque arrivée à un point de contrôle, on les cherchait partout du regard. Comme quand tu cherches ton conjoint en descendant de l’avion à l’aéroport !
Thierry : Au passage, on remercie également nos généreux donateurs, sans qui nous n’aurions pas pu participer, et nos sponsors – Sup’Biotech, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté et les Bières du Donjon – qui nous ont permis d’être parfaitement équipés !
Est-ce que cette aventure vous a rapprochés ?
Jennifer : Oui, bien sûr.
Thierry : Même qu’on se ne verra plus de la même manière dorénavant ! (rires)
Sophie : En même temps, il fallait bien trouver de quoi discuter pendant 28 h. C’est vraiment dans l’adversité que les liens se renforcent.
Vous verra-t-on à la prochaine éditio
n en 2016 ?
Baptiste : Oui.
Jennifer : On va rempiler, c’est quasiment sûr !
Thierry : Par contre, on réfléchit à étendre la participation à d’autres membres pour faire plusieurs équipes ou affronter une équipe d’étudiants.
Sophie : En prenant donc le risque de se faire ridiculiser de 5 h par ces derniers ! (rires)
Thierry : Pas sûr.
Sophie : C’est vrai : le moral est plus important que le physique. L’Oxfam Trailwalker, c’est surtout dans la tête.