Ouerdia Arkoun, nouvelle enseignante-chercheuse à Sup’Biotech

Au même titre que l’International ou la proximité avec les entreprises et le monde professionnel, la recherche fait partie de l’ADN de Sup’Biotech. Depuis peu, l’équipe de ses laboratoires s’est agrandie en accueillant deux nouveaux chercheurs : Ouerdia Arkoun et Alexandre Ismail. Découvrez dès maintenant le parcours d’Ouerdia.

laboratoire_recherche_enseignante_chercheuse_ouerdia_birl_equipe_biostatistique_supbiotech_01.jpgAprès avoir rejoint Sup’Biotech en 2014 en tant qu’enseignante-chercheuse à temps partiel, Ouerdia Arkoun a définitivement intégré l’équipe de l’école depuis le mois de janvier 2016. « J’ai fait un DEA à l’Université de Rouen, puis j’ai enchaîné avec une thèse spécialisée en statistique, toujours au laboratoire de mathématiques de Rouen. J’ai poursuivi avec un post-doctorat à l’ESITPA de Rouen, une école d’ingénieurs en agriculture. J’ai ensuite évolué à l’IPSA, une école d’ingénieurs en aéronautique du Groupe IONIS, et c’est comme ça que j’ai découvert Sup’Biotech. »

Les statistiques au service de la biologie
Docteur en mathématiques spécialisée en statistique et chercheuse associée au Laboratoire de Mathématiques Raphaël Salem de l’Université de Rouen, elle est désormais biostatisticienne au sein du laboratoire de recherche en bio-informatique (BIRL) de l’école. « Avec le BIRL, mon activité repose sur l’utilisation des méthodes statistiques d’auto-régression, méthodes que j’avais déjà développées pendant ma thèse. Il s’agit notamment de définir le lien d’une variable au temps t en fonction de la même variable au temps t-1. Cette approche s’applique très bien dans les modèles métaboliques, pour prédire l’évolution de la concentration de glucose ou d’un métabolite donné en fonction du temps. Mon projet de recherche avec le BIRL est donc de créer un modèle métabolique générique en s’inspirant des travaux d’actualités et de l’améliorer en implémentant les techniques statistiques développées pendant ma thèse. Une première application de ce modèle sera de prédire les conditions expérimentales de croissance de levures dans un bioréacteur et d’optimiser la production d’un métabolite donné, comme par exemple la baisse d’éthanol dans le projet vin. »

laboratoire_recherche_enseignante_chercheuse_ouerdia_birl_equipe_biostatistique_supbiotech_02.jpgL’enseignement numérique, un nouvel atout pour les étudiants
En plus de ces activités de recherche, Ouerdia Arkoun est également coordinatrice de l’enseignement numérique à Sup’Biotech sur les sciences de l’ingénieur. « Ce rôle tourne autour des trois matières de ce pôle – mathématiques, physique et algo/programmation – et consiste à garantir la qualité des MiMos, les vidéos d’enseignement présentes de notre plateforme numérique, voire à les améliorer si besoin. » Destinés aux 1res années, ces cours en vidéo permettent aux étudiants d’apprendre de nouvelles connaissances directement depuis leur domicile et de gagner ainsi en autonomie. « L’utilisation de l’enseignement numérique tend à occuper une place de plus en plus importante dans le cursus de Sup’Biotech, précise la responsable. Dès la prochaine rentrée, des cours vidéos concerneront aussi les étudiants de 2e année et, à partir de la rentrée 2017-2018, ce sera au tour des 3es années d’être initiés à cette nouvelle méthode d’enseignement innovante. » Pour mener à bien cette mission, Ouerdia est la principale interlocutrice entre les enseignants concernés par le numérique et IONISx, la plateforme de MOOC du Groupe IONIS, soit Anne-Sophie Dujardin (physique), Kévin Gast (algo/programmation) et Mohamed Regragui (mathématiques).

Découvrez le parcours d’Alexandre Ismail.

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