Partir à l’International
Chaque année, les étudiants reviennent transformés par leur séjour d’échange avec les universités partenaires de l’école.
« Les voyages forment la jeunesse » : voilà un proverbe que les étudiants de Sup’Biotech pourraient s’approprier, car ils l’illustrent à plus d’un titre. En effet, tous effectuent pendant leur scolarité au moins un échange à l’étranger avec l’une des universités partenaires de l’école. Qu’ils soient allés aux Etats-Unis, au Canada, en Angleterre, aux Pays-Bas… les élèves vantent les vertus de cette expérience, qui les a aider à gagner en maturité.
Pour Vanessa Proux, la directrice de l’école, « l’actuelle croissance mondiale des biotechnologies impose l’internationalisation des parcours des étudiants. C’est pourquoi Sup’Biotech met l’accent sur l’international avec des partenariats universitaires multiples et la mise en place d’un cursus unique dont le deuxième cycle s’effectue entièrement en anglais. Cette dimension des étudiants de Sup’biotech est un des arguments forts qui séduisent les entreprises ».
L’auberge espagnole ?
Pour les étudiants revenus de ce séjour, cet aspect des choses est nécessairement marquant. Faustine Calvarin, étudiante en 5e année « Production – Agro-alimentaire » à Sup’Biotech, l’évoque lorsqu’elle relate son passage à l’University of California San Diego (UCSD) : « Je suis revenue changée, épanouie et ravie de cette expérience. J’ai rencontré des personnes du monde entier qui m’ont fait connaitre leur culture et leurs habitudes. J’ai vécu en collocation dans un appartement avec 3 autres personnes d’origines différentes : Turquie, Brésil et Corée. Je me suis fait accueillir comme un nouveau membre de la famille et j’ai grandi avec elle. »
Florie Ayoul, étudiante en 5e année « Marketing – Santé », partie 4 mois aux Pays-Bas en échange à la Radboud University of Nijmegen, raconte : « Logées en résidence étudiante avec de nombreux autres étudiants, tous en Erasmus, nous avons côtoyé de multiples nationalités : américains, lithuaniens, grecs, espagnols, portugais, italiens, slovaques, slovènes, polonais… Nous étions chacune logées dans un appartement en colocation avec trois autres étudiants. Pour ma part, j’ai cohabité quatre mois avec un américain, une slovaque et un italien et j’ai découvert les habitudes culinaires et modes de vie des uns et des autres. C’était très enrichissant. »
Un anglais fluent ?
« Au début, je souhaitais partir dans un pays anglophone pour devenir bilingue, explique Samuel Juillot, étudiant en 4e année R&D Santé de Sup’Biotech parti en échange à l’université de Montréal, mais, même si la langue principale est le français, cette ville est un réel ‘melting pot’, qui regroupe de nombreuses populations différentes. Il est ainsi possible de parler anglais avec de multiples personnes. Par exemple, nous étions 8 dans le laboratoire de mon stage, avec seulement 3 francophones. »
Quant à Faustine, elle remarque : « L’anglais n’était pas une langue « acquise » pour moi mais ce « quarter » m’a aidé à le développer : la mise en retrait de ma langue maternelle et la simple utilisation de l’anglais au quotidien ont fait que je suis aujourd’hui beaucoup plus à l’aise et que mon vocabulaire a beaucoup évolué. »
S’enrichir de la différence?
Pour Faustine, « dans une université aux USA, les cours sont totalement différents. On demande aux étudiants d’être totalement autonomes et responsables. On vous propose un cursus personnalisé pour lequel vous devez choisir vos matières en adéquation avec vos projets professionnels. C’est une expérience très intéressante pour un étudiant étranger car cela permet de se spécialiser rapidement dans un domaine précis. J’ai suivi principalement des cours en amphithéâtre mais aussi des cours du soir par petit groupe essentiellement composés de professionnels. Ce sont deux types de cours différents mais complémentaires dans la méthode de travailler et les échanges entre les participants. »
Samuel : « Partir à Montréal était une expérience très enrichissante : on peut découvrir l’enseignement dans une université basée sur le système nord-américain, un grand campus avec de nombreuses ressources matérielles. L’Université de Montréal possède des Centres de Recherche importants, comme par exemple l’Institut de Recherche en Biologie Végétale (IRBV) qui se situe dans le Jardin Botanique de la ville, l’un des plus grands au monde, mais aussi l’Institut de Recherche en Immunologie et Cancérologie (IRIC). Les cours de l’université sont vraiment bons et donnent envie d’apprendre. Les élèves sont très respectueux des cours, et cela se voit dans les amphis ! Par exemple, avec 200-300 élèves, on peut entendre le professeur sans soucis ! Le Québec est une province bien à part du Canada ! Leur français est vraiment dur à comprendre au début, et ils ont des expressions étranges ! Ils sont très amicaux et familiers : par exemple, ils tutoient tout le monde, ils n’utilisent pas le « vous » de politesse. C’était bizarre au début ! Les bières québécoises, le hockey, le football américain, les parcs nationaux … Montréal est à voir ! »
Un investissement pour l’avenir ?
Faustine : « Je n’étais jamais partie seule dans un pays étranger aussi loin et aussi longtemps mais je me rends compte finalement que c’est un passage essentiel pour une ouverture d’esprit vers l’international. Ce voyage m’a permis de m’ouvrir certaines portes que je n’aurais pas envisagées avant. J’ai gardé des contacts personnels mais aussi professionnels qui me serviront sûrement à l’avenir. »
Samuel : « Je pense que faire la démarche d’étudier sur un autre continent durant une année et dans un cadre très accueillant comme l’Université de Montréal est très valorisant : cela montre que l’étudiant a fait des démarches, qu’il s’est investi dans ses études, qu’il doit s’adapter … sans compter l’expérience personnelle acquise ! »