Moins de baleines tuées pour du parfum : chimiquement possible !
Parmi les projets présentés sur poster au 12e Symposium International d’Aromathérapie et Plantes Médicinales (26 au 28 mars à Grasse, lien), celui de Louis Guibout, de l’école Sup’Biotech, a retenu l’attention de l’assistance.
Le projet est ambitieux : il permettrait de substituer un élément rare dans un parfum par un autre élément, moins noble mais tout aussi utile à l’élaboration d’une fragrance.
Extrait du poster, disponible sur ce lien en pdf :
« Parmi le cocktail de molécules aromatiques que produit la sauge sclarée, le diterpène sclaréol peut être transformé par hémi-synthèse en ambrox, une molécule stabilisatrice de parfums dotée d’une puissante odeur aux notes boisées, marines et sauvages. Cette technique de production permet la substitution de l’actuel extrait d’ambre gris, issu de secrétions de cachalots, par une source végétale aux apports plus réguliers et maitrisés.
Cette nouvelle voie de valorisation de la sauge sclarée constitue une alternative au marché de son huile essentielle à destination de la parfumerie de luxe qui connait depuis les 3 dernières années une sévère concurrence d’Asie et des Etats-Unis. »