Nouvel accord signé avec l’Inde
Sup’Biotech vient de signer un nouvel accord international avec une faculté en Inde : The Indian Institute Of Health Management and Research (Jaipur). Voilà désormais une possibilité supplémentaire pour les étudiants de l’école désireux « d’affirmer leur différence » de partir un semestre complet à l’étranger.
Vanessa Proux : "Cet accord nous permet de faire des échanges d’étudiants dans les deux sens mais ce qui est intéressant c’est que cet institut Indien propose des formations double compétence en management sur l’industrie de la Santé.
Quelle est la genèse de cet accord ?
J’ai cherché toute l’année des opportunités de développement international. La chambre de commerce et d’industrie de Paris a organisé un forum avec des entreprises de différents pays pour faciliter la mise en place de contrats commerciaux. Une matinée de rencontres franco-indienne a eu lieu l’hiver dernier et parmi les participants il y avait certes beaucoup d’entreprises (tous secteurs confondus) mais également l’Indian Institute of Health Management and Research.
Je trouve l’Inde intéressante car c’est un pays en plein développement dans l’industrie des biotechnologies. Ils sont par exemple très en avance dans le secteur des médicaments génériques. Après une première rencontre, j’ai pu prendre connaissance du programme scolaire. Cet institut propose des cours pour des médecins, des pharmaciens et des ingénieurs comme le management du risque dans un environnement hospitalier, le développement de A à Z d’un nouveau médicament, la conduite d’essais cliniques…
Les deux dernières années du cycle d’enseignement à Sup’Biotech se déroulant intégralement en anglais, j’étais bien sûr intéressée pour mes élèves. Nous avons rapidement posé les bases d’un MOU (memorandum of understanding), accord typique international entre deux établissements académiques, et nous voilà désormais liés. Je pense organiser mon déplacement sur place, à Jaipur, en 2010.
Comment inciter un étudiant à aller passer quelques mois sur place, que lui dire ?
Il y a avant tout la double compétence management/biotech santé (étudiée à Sup’Biotech) qu’un semestre d’étude supplémentaire sur place permettrait de renforcer. Il y a aussi cette chance unique de partir se former dans un pays où les biotechnologies sont en plein boom, en pleine croissance.
Pourquoi choisir l’Inde ? Ne vaudrait-il mieux pas opter pour les USA ?
Cela dépend de la dimension culturelle que l’on veut donner à son projet international. Aux USA les biotechnologies occupent une place déjà confirmée, le pays est la première puissance mondiale dans ce domaine, certes, et un stage serait enrichissant, bien sûr. Cependant des pays comme l’Inde ou la Chine sont en pleine effervescence économique et sont moins impactés que les USA par la crise. A titre personnel, participer à l’essor d’une nouvelle technologie sur un continent, assister à l’épanouissement d’une nouvelle branche me semble très enrichissant. Tout le monde veut aller aux USA mais l’étudiant qui montrera sur son CV un stage en Inde affirmera sa différence et sa volonté d’être pionnier sur un secteur très concurrentiel en pleine expansion.
Que mettez-vous en place pour faciliter l’acclimatation des étudiants étrangers sur le campus pendant un semestre ?
Ils ne sont jamais livrés à eux-mêmes. Après un pot convivial le premier jour, des tuteurs (nommés, dans chaque promo) se chargent de les accueillir et de les guider. Nous avons mis en place dans le passé avec les étudiants écossais des cours de français car même si l’enseignement et la majorité des échanges se font en anglais sur le campus, il est toujours important d’avoir quelques notions de la langue du pays d’accueil, pour la vie quotidienne. Nous allons reconduire ces cours".