Sophie Mothré, nouvelle chargée d’enseignement des projets innovants à Sup’Biotech

Depuis le mois de février 2017, Sup’Biotech compte un nouvel enseignant dans son équipe, en la personne de Sophie Mothré. Désormais chargée d’enseignement des projets innovants des étudiants depuis la 2e à la 5e année, cette professionnelle qui a passé plusieurs années dans l’écosystème des biotechnologies revient sur son parcours et sa découverte de l’école.

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Sophie Mothré

Quel est votre parcours ?
C’est celui d’un chercheur « classique ». J’ai d’abord passé ma thèse à l’Université Paris-6, sur la problématique des hormones thyroïdiennes et de leur métabolisme, avant de poursuivre avec un post-doctorat sur cette même thématique pendant un peu plus de trois ans aux États-Unis. Par la suite, j’ai voulu continuer dans cette voie, mais cette fois dans le privé, pour faire plus de la recherche appliquée et me plonger dans les biotechnologies. C’est ainsi que j’ai intégré une première start-up montée sur le site du Génopole à Évry. Cette dernière s’étant arrêtée pour des soucis de brevets, j’ai rejoint une autre jeune start-up, WatchFrog, qui proposait des solutions innovantes pour la détection de perturbateurs endocriniens… et j’y suis restée dix ans afin de participer à son développement ! L’activité de WatchFrog correspondait à mes attentes et mon parcours, puisqu’elle associait différents aspects : l’environnement, la santé, la physiologie, etc. C’est d’ailleurs à WatchFrog que j’ai pu découvrir Sup’Biotech. En effet, depuis ses débuts, la start-up a accueilli de nombreux étudiants de l’école en stage, mais aussi des Anciens, comme Anne Feraudet (Sup’Biotech promo 2010), l’adjointe de direction avec qui j’ai longtemps pu travailler sur des projets concrets. Sans WatchFrog, je ne serais sans doute pas à Sup’Biotech aujourd’hui !

Qu’est-ce qui vous plaît tant dans les biotechnologies ?
Le nombre important d’applications et de domaines d’applications possibles. Les biotechnologies recouvrent un grand éventail de secteurs et permettent d’avoir un large champ d’idées très diverses. Cela me permet de satisfaire mon goût pour la santé comme l’environnement et développer des solutions alternatives sans pour autant me cantonner à un rôle de chercheur accolé à sa paillasse !

Depuis le mois de février, vous faites partie de la grande famille Sup’Biotech. Comment s’est passée votre intégration ?
Très bien et j’en suis ravie ! Je suis à un poste qui correspond pleinement à mes aspirations profondes et l’accueil a été très bienveillant. J’ai la sensation que Sup’Biotech laisse vraiment à ses enseignants et son personnel administratif la possibilité d’innover dans les idées et leurs applications. Par exemple, en plus de ma mission de gestion et d’encadrement des étudiants dans le cadre des Sup’Biotech Innovative Projects, je m’occupe aussi d’enseigner la biodiversité aux 3es années et le biomimétisme aux 3es années qui ont intégré le cursus en admission parallèle. Enfin, je copilote également la mise en place du développement durable sur le campus aux côtés de Fabien Milanovic, le responsable du Pôle Biotechnologies en Société (PBS). Ici, il y a une grande liberté d’action et de proposition. J’apprécie ce cadre non figé, cette évolution constante, où les idées sont sans cesse renouvelées.

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