Étudiantes et déjà ingénieures R&D : la belle histoire de Chloé Lezin et Sarah Rakotoasimbola (Sup’Biotech promo 2017)
Présents dans le cursus proposé par Sup’Biotech (sauf en 1re et 3e années, respectivement remplacés par un séjour linguistique dans un pays anglophone et un semestre à l’International), les stages en entreprise peuvent parfois donner naissance à de belles histoires destinées à se poursuivre. C’est ce que vivent ainsi Chloé Lezin et Sarah Rakotoasimbola (Sup’Biotech promo 2017), deux étudiantes de 4e année qui, grâce à un premier stage réalisé dans une entreprise francilienne, ont déjà débuté une carrière professionnelle prometteuse.
Sarah et Chloé
Tout a commencé à l’été 2015 pour ces deux étudiantes de la Majeure Production. Sarah (mineure santé /pharma) et Chloé (mineure agroalimentaire) répondent alors à une offre de stage proposée par l’école concernant Organotechnie. Retenues toutes les deux, elles démarrent ensemble leur stage de 4e année de fin août à fin décembre dans cette entreprise basée à La Courneuve (93). Pour Sarah, l’objet du stage correspond à l’optimisation des processus de production tandis que Chloé doit évoluer dans le domaine la R&D afin de développer de nouveaux produits liés aux peptones. « Organotechnie est une entreprise du secteur pharmaceutique qui fabrique deux principaux types de produits : un actif pharmaceutique – le Pidolate de Magnésium – et les peptones, détaille Chloé. Les peptones sont des hydrolysats de protéines qui sont utilisés dans de nombreux domaines, que ce soit en cosmétique, en santé, en agroalimentaire, etc. »
Des responsabilités dès le stage
Partageant le même bureau (« un vrai plus » dixit Chloé), les deux étudiantes trouvent rapidement leurs marques au sein de la structure. « La société emploie une quarantaine de personnes, ce qui nous a permis de nous intégrer facilement, précise Sarah. Ce qui a aussi servi, c’est le contexte dans lequel nous sommes arrivées : en effet, notre stage coïncidait avec la réouverture du service R&D d’Organotechnie après quatre années de mise en sommeil. Ce choix fait suite à l’arrivée d’un nouveau directeur – notre maître de stage – qui a racheté l’entreprise l’an dernier. Cette réouverture se trouvait au cœur de notre stage et nous a permis d’interagir avec les différents services de la structure : les services qualité, assurance-qualité, ressources humaines, production et achat. » Au cœur de cette nouvelle impulsion, Chloé et Sarah deviennent alors des professionnelles à part entière, avec les responsabilités qui vont avec. « L’entreprise était arrivée à une capacité de production limite : il fallait donc réorganiser la production tout en cherchant à développer de nouveaux produits », poursuit Sarah. « Cela met un peu la pression au début, avoue Chloé. Mais comme nous sommes très écoutées et soutenues, nous assumons pleinement le fait d’être les responsables R&D d’Organotechnie. Nous sommes prises au sérieux et respectées. » Pour mener à bien leurs missions, les deux étudiantes ont pu compter sur le bagage de compétences acquis à Sup’Biotech. « Toutes les connaissances en gestion de projets et en management nous ont été très utiles car il a fallu gérer des équipes sur la ligne de production par exemple, ajoute Chloé. Notre double compétence nous a permis de parler aussi facilement avec les opérateurs qu’avec la direction. »
Une collaboration partie pour durer
Le stage terminé en décembre, l’aventure ne s’est pas achevée pour autant pour Chloé et Sarah qui, aujourd’hui, occupent chacune un poste d’ingénieure R&D avant même d’être diplômées. « Comme le stage se passait bien, nous avons parlé à notre maitre de stage de l’éventualité de faire une mission entreprise pour travailler un jour par semaine pour Organotechnie et il a tout de suite accepté, explique Chloé. L’idée, c’était de permettre au service R&D de fonctionner en continu même à la fin du stage. Par la suite, comme ça marchait vraiment bien, nous avons également proposé de développer notre projet fil rouge – soit notre projet de fin d’études – en rapport avec l’entreprise. Cela fait que nous travaillons désormais deux jours et demi par semaine en entreprise. » La suite s’annonce toujours autant intéressante pour les étudiantes : en CDD au sein de la structure pour le mois de juillet, elles y poursuivront leur mission entreprise de septembre à décembre 2016 puis y réaliseront probablement toutes les deux leur stage de fin d’études. Chloé devrait ensuite effectuer une thèse pendant trois ans avec l’entreprise quand Sarah espère être embauchée en tant qu’ingénieure industrialisation procédés au sein du laboratoire R&D. « C’est beau de se dire que cette opportunité est partie d’une offre de stage transmise par l’école ! » conclut cette dernière.