Sup’Biotech devient la première école partenaire de La Paillasse

Pour favoriser le développement des projets de ses étudiants, Sup’Biotech a récemment signé un partenariat avec La Paillasse, ce lieu d’échange interdisciplinaire situé à Paris qui donne accès à un laboratoire communautaire. Thomas Landrain, cofondateur et président de La Paillasse, détaille le but de cette structure d’un nouveau genre et revient sur les raisons qui l’ont poussé à rejoindre le réseau de partenaires de l’école.

partenariat_supbiotech_la_paillasse_evenement_etudiants_projets_recherche_open_espace_biotechnologies_entrepreneuriat_01.jpgDe gauche à droite : Marc Fournier, co-fondateur de La Paillasse, Pierre Ougen, directeur des projets et de l’innovation à Sup’Biotech, Hacene Lahreche, Chief Operating Officer à La Paillasse, Cléa Bauvais, responsable des laboratoires à La Paillasse, Vanessa Proux, directrice générale de Sup’Biotech, Thomas Landrain, cofondateur et président de La Paillasse et Emmanuel Hivert, directeur du développement stratégique à Sup’Biotech.

Qu’est-ce que La Paillasse ?
Il s’agit d’un laboratoire totalement ouvert. En effet, nous nous étions lancés comme défi de réinventer le laboratoire du 21e siècle en partant d’une feuille blanche. Ce labo se devait alors être un espace collaboratif dédié à l’expression de l’intelligence collective afin de permettre la résolution de diverses problématiques complexes. Pour y arriver, nous sommes partis du principe qu’il fallait beaucoup d’interdisciplinarité et qu’il n’y avait pas de monopole pour les grandes idées. Nous laissons donc la liberté à chacun d’explorer différents sujets.

Quelles sont ses activités ?
Notre vision s’exprime de différentes manières. Il y a un chapitre associatif laissant beaucoup de liberté aux membres, qui peuvent ainsi venir occuper l’espace et s’auto-organiser pour mettre en place des ateliers, des conférences, etc. C’est ce qui donne naissance à des « Labs » portés sur des domaines très différents, comme les biomatériaux, les drones, l’échange cognitif, l’intelligence artificielle, les villes fantômes, etc.
Il y a aussi un chapitre d’accompagnement de jeunes projets, sous une forme proche de celle d’un incubateur, sauf que nous ne sommes pas exclusivement tournés vers les startups. Si un projet a besoin de rester plusieurs mois en laboratoire pour pouvoir achever sa preuve de concept, nous lui fournissons un espace de travail d’un même niveau qu’un laboratoire technique. D’ailleurs, la particularité de La Paillasse est son modèle qui repose uniquement sur la récupération d’équipements fonctionnels de laboratoires grâce à notre réseau de « bio-chineurs ».
Enfin, il existe un dernier chapitre voué à proposer des expériences d’open science. Il s’agit de mettre en place des programmes collaboratifs de recherche autour de ressources distribuées gratuitement à tous les participants. Ces programmes ont déjà commencé, comme avec Epidemium qui, en partenariat avec le groupe pharmaceutique Roche, veut changer la manière de faire l’épidémiologie du cancer grâce à l’Open Data et des bases de données open source. Le but, c’est de démontrer qu’on peut faire de la science et de la recherche autrement, de façon collaborative et en étant le plus transparent possible. Cela laisse présager le futur des programmes scientifiques, où de grandes quantités de ressources seront mises à disposition pour tout le monde et non pas juste quelques chercheurs. Cela permettra l’émergence d’idées nouvelles.

partenariat_supbiotech_la_paillasse_evenement_etudiants_projets_recherche_open_espace_biotechnologies_entrepreneuriat_02.jpg

Comment est né ce partenariat entre Sup’Biotech et La Paillasse ?
En nous rapprochant de Sup’Biotech, notre souhait était de permettre à ses étudiants d’aller plus loin que notre chapitre associatif pour pouvoir, en plus d’avoir l’occasion de bidouiller de temps à autre et de participer à des groupes de réflexions, développer véritablement des projets sur du plus long terme. Cette opportunité demande normalement une participation de 300 à 500 euros par mois et par personne afin de répondre aux coûts de financement de La Paillasse. Comme cette somme est trop importante pour la grande majorité des étudiants, il fallait trouver une solution pour leur permettre de pouvoir malgré tout bénéficier de ce service. C’est là que le partenariat avec Sup’Biotech entre en jeu : il permet aux étudiants d’y accéder gratuitement et quand ils le veulent afin de lancer ou de poursuivre des projets qui s’inscrivent dans le prolongement de la pédagogie développée par l’école. Dans cet environnement, ils pourront devenir encore plus matures en tant que scientifiques et expérimentateurs. Dès lors, que ce soit pour les Sup’Biotech Innovative Projects ou la compétition iGEM, les étudiants de Sup’Biotech sont les bienvenus dans l’écosystème hyper diversifié de La Paillaisse !

D’autres écoles sont-elles concernées ?
Pour l’instant, Sup’Biotech est la première école avec laquelle nous avons signé un partenariat, mais d’autres viendront prochainement. Cela permettra d’offrir aux étudiants la possibilité de construire des initiatives interdisciplinaires en rencontrant des personnes de différents profils.

logo-supbiotech-footer
logo-facebook
logo-x
logo-youtube
logo-instagram
logo-linkedin
logo-cti
logo-enaee
logo-sgs
logo-unigreen
logo-european
logo-france-2030
Retour en haut de page