Sup’Biotech et l’IPSOS inaugurent le premier Observatoire des métiers des biotechnologies
Fruits d’une enquête menée auprès de plus de 300 dirigeants d’entreprise, les résultats du premier Observatoire des métiers des biotechnologies créé par Sup’Biotech et l’institut IPSOS ont été dévoilés ce jeudi 27 septembre 2018 lors d’une grande conférence au Campus Paris Centre du Groupe IONIS. L’occasion de revenir sur quelques-uns des principaux enseignements tirés de cette prise de température réalisée auprès d’acteurs clés de la santé, l’industrie pharmaceutique, la cosmétique, l’agroalimentaire et l’environnement.
Vanessa Proux, directrice générale de Sup’Biotech, Laurène Boisson, chargée d’études senior au département politique et opinion d’IPSOS France et Federico Vacas, directeur adjoint du département politique et opinion d’IPSOS France
Comprendre la réalité actuelle et les transformations à venir des domaines, secteurs et métiers des biotechnologies auprès des professionnels afin de mieux comprendre leurs attentes vis-à-vis des jeunes diplômés et leurs besoins : tel était l’objectif de cette enquête. Pour télécharger le bilan de ce premier Observatoire des métiers des biotechnologies au format PDF, cliquez sur ce lien.
Les ingénieurs toujours très demandés
L’ingénierie dans le domaine des biotechnologies a encore de beaux jours devant elle. C’est ce qui ressort de l’enquête au moment d’aborder avec les chefs d’entreprise les métiers qui nécessiteront le plus de recrutements dans les années à venir. Ainsi, seul un métier parmi les 10 premiers mentionnés n’est pas rattaché à l’ingénierie : celui de chargé d’affaires réglementaires, placé à la 4e position (29 % d’avis favorables), au coude-à-coude avec le poste d’ingénieur qualité et loin derrière les deux « premiers » du podium, à savoir le métier d’ingénieur en bio-informatique (34 %) et celui d’ingénieur R&D (39 %).
La santé, une tendance forte
Du côté des grandes évolutions technologiques censées marquer durablement le monde des biotechnologies d’ici quelques années, le résultat est lui aussi sans appel : c’est vers le secteur de la santé que tous les regards se tournent. Parmi les différentes tendances plébiscitées, on retrouve ainsi la médecine personnalisée (50 %) et les medtech ou dispositifs médicaux (34 %).
Des entreprises en majorité optimistes
Une autre information d’importance que révèle cet Observatoire concerne la capacité des entreprises à pouvoir mettre la main sur celles et ceux qui sauront être en mesure de relever les défis des prochaines décennies. 67 % des acteurs interrogés affirment ainsi être optimistes quant à leur pouvoir d’attraction et leur capacité à recruter dans les temps prochains.
Envie d’en savoir plus ? Consulter ce premier Observatoire des métiers des biotechnologies en cliquant sur ce lien.
Cette confiance et ces ambitions en l’avenir n’ont pas étonné Vanessa Proux, directrice générale de Sup’Biotech. « Je retiens plusieurs points de ce premier observatoire que nous renouvellerons tous les deux ans. En premier lieu, et cela conforte nos choix, l’importance accrue accordée par les professionnels aux compétences, allant bien au-delà des indispensables connaissances. Les entreprises des secteurs des biotechnologies ont des attentes à l’égard des jeunes ingénieurs sur des compétences transverses telles qu’un esprit d’initiative, des capacités d’adaptation, une bonne capacité à s’intégrer dans une équipe et à entretenir sa culture générale, mais aussi sur des compétences techniques et scientifiques entretenues et renforcées au cours de leur future vie professionnelle. Je retiens également l’affirmation claire par les professionnels de besoins en recrutement qui sont tout autant influencés par les dynamiques de l’innovation, de la recherche, de la bio-informatique que par celles de la qualité et de la (bio)production. À nous, aux équipes de Sup’Biotech, à nos enseignants, à nos personnels administratifs et techniques, de nous appuyer sur cet observatoire afin de continuer à faire de nos futurs diplômés les ingénieurs de référence en biotechnologies de demain tout en restant attentifs aux évolutions en besoins en compétences couplées aux changements technologiques et numériques. »