De Sup’Biotech à la Dublin City University : « une expérience inoubliable » !
C’est du côté de l’Irlande et plus précisément de la Dublin City University (DCU) qu’Alice de Missolz (Sup’Biotech promo 2024) a réalisé son semestre à l’international de 3e année. Un séjour « fantastique » et « inoubliable » !
Une partie du campus de la Dublin City University
Au départ, le semestre à l’international d’Alice devait s’écrire bien plus loin, du côté de Montréal. Mais pandémie oblige, l’étudiante a dû se résoudre à opter pour son second choix, celui de la DCU. « L’avantage d’un pays comme l’Irlande est qu’il n’est pas difficile de s’y rendre depuis Paris : pour un premier départ loin de chez soi, cela peut avoir de l’importance », confie la future ingénieure qui, avant de découvrir les terres d’Oscar Wilde et James Joyce, avait déjà plusieurs objectifs en tête, comme le renforcement de son anglais (« il est plus facile de s’améliorer lorsque les professeurs, élèves, habitants parlent couramment la langue ») et la possibilité de multiplier les excursions (« les paysages irlandais sont réputés, que ce soient les falaises, les grandes étendues vertes, la pluie… et je savais que je pourrais voyager facilement depuis Dublin »). Et pour affirmer son choix, Alice a pu en amont sonder son entourage sur sa future destination : « J’ai eu vent de la part de connaissances et d’étudiants de Sup’Biotech que les Irlandais étaient particulièrement aimables, gais, festifs et chaleureux ce qui n’a pas manqué de me donner envie de les rencontrer ! »
Alice et des amies, en visite à Wicklow
Tout pour aider les étudiants à se sentir chez eux
C’est donc dans l’une des résidences étudiantes de la DCU qu’Alice pose ses valises, une petite semaine avant le début de l’intégration. L’occasion de découvrir l’immensité du campus de celle que le « Sunday Times » a nommé « University of the Year » en 2021. « On y trouve une pharmacie, une supérette, deux Starbucks, une cantine, trois résidences, sans compter les différentes facultés, les laboratoires scientifiques et les complexes sportifs… C’est vraiment une mini-ville ! » En parallèle, elle profite aussi de ces quelques jours pour prendre ses marques. « L’avantage de DCU est que, bien que ce soit une grande université, on se sent vite à sa place, explique-t-elle. On peut facilement demander de l’aide à des étudiants ou bien au personnel. Je pense notamment à Dermot Walls, un professeur connaissant Sup’Biotech qui a rapidement organisé un rendez-vous pour nous expliquer l’essentiel du fonctionnement de l’université et répondre à nos questions. Il nous a d’ailleurs fourni son numéro de téléphone au cas où nous aurions besoin de lui en urgence. Par ailleurs, la présence d’autres élèves de Sup’Biotech a permis de s’installer sans trop d’inquiétudes car cela permettait d’avoir des repères pour faire face à cette toute nouvelle situation. » De quoi éviter tout mal du pays !
Pour faciliter sa nouvelle vie irlandaise, Alice peut aussi compter sur la Student Union, l’équivalent du Bureau des Étudiants, qui organise de nombreux événements (des fêtes, des conférences…) tout en assurant une permanence pour aider les étudiants dans leurs nombreuses démarches tout au long de l’année. « Par exemple, ils ont mis en place un « Speed friending » où nous nous retrouvions sur Zoom avec cinq autres étudiants de notre spécialité pendant 5 minutes afin de rencontrer des personnes ayant un parcours similaire ». Autre outil utile : un groupe WhatsApp créé par l’Erasmus Student Network pour connecter entre eux les étudiants internationaux. Enfin, les quelque 140 Clubs & Socs (associations) sont aussi parfaits pour bien s’intégrer, en rencontrant d’autres personnes partageant ses centres d’intérêts ou s’en découvrir de nouveaux. « Par exemple, j’ai pu participer à l’association de développement durable et ainsi récolter des fonds pour planter des arbres, ou bien tout simplement à celle de crochet, pour découvrir une nouvelle passion et offrir des cadeaux à mes proches ! » Tisser des liens par le crochet, il fallait y penser !
Dublin
Des cours et des voyages enrichissants !
Du côté des études, Alice n’a pas non plus le temps de s’ennuyer, décidant de suivre des cours s’articulant essentiellement autour de l’environnement, secteur dans lequel elle aimerait exercer après Sup’Biotech. « J’ai apprécié avoir à la fois des cours de culture générale sur l’environnement (Pollution & Biosphere), des notions précises sur l’impact des substances toxiques retrouvées dans l’environnement sur notre organisme (Environmental Toxicology) et une approche de l’éthique environnementale (Environmental Ethics). » Ce programme mélange alors cours magistraux en amphithéâtres, sessions de TD, cours en effectifs réduits, cours enregistrés à regarder chez soi et projet à mener en équipe. « Cela m’a ainsi permis de découvrir de nouvelles façons de travailler, ce qui était très enrichissant même si cela peut déstabiliser au début ! »
Mais si les cours sont prenants, le principal attrait de ce semestre pour Alice en tant qu’insulaire repose évidemment sur les découvertes culturelles qu’il offre, à commencer par celles de la capitale irlandaise. Une ville quasiment parfaite selon l’étudiante : « On y trouve facilement des cinémas, restaurants, cafés, magasins, musées… De plus, elle a un aspect bien plus « familial » et personnel que Paris grâce à son centre-ville finalement assez petit et concentré. C’est une ville également très peu haute, avec des bâtiments dépassant rarement les trois étages, ce qui participe à la sensation de ne pas se sentir perdu dans un endroit inconnu. (…) De plus, comme Dublin se situe en bord de mer, de nombreuses mouettes viennent donner une sensation de station balnéaire, ce qui n’est pas déplaisant ! » Ses activités incontournables à faire au moins une fois sur place ? « Visiter un des pubs mythiques de la ville comme le Temple Bar, goûter à la nourriture irlandaise – goujons, Fish & Chips, spice bags… – et à la fameuse Guinness ». Et comme l’Irlande ne se limite pas qu’à Dublin, il faut aussi profiter d’un tel séjour pour arpenter la contrée. « Pendant mon séjour, j’ai eu l’occasion de faire de nombreux courts voyages, à Howth, Bray, aux falaises de Moher, à Galway, Wicklow… sans oublier l’Irlande du Nord, avec Belfast et la fameuse chaussée des Géants ! »
Tout cela a rendu le semestre d’Alice « tout simplement fantastique ». Et même si l’étudiante avoue avoir eu « un peu d’appréhension » avant de partir quatre mois loin de chez elle, elle gardera longtemps en tête cette « expérience inoubliable » qui lui a permis d’apprendre « à vivre en colocation », à se « faire de nombreux amis à travers l’Europe » et « découvrir un nouveau pays comme une autre façon d’enseigner » tout en améliorant son anglais. « Je me sens davantage mature et d’autant plus heureuse d’avoir tous ces merveilleux souvenirs à partager ! » Un témoignage qui ne peut que donner envie de se rendre à son tour sur l’île d’émeraude !
Le Temple Bar, un incontournable de Dublin
Un spectacle de lanterne au zoo de Dublin