Stage de fin d’études : retour sur le parcours de Rémi Nghiem-Xuan (Sup’Biotech promo 2014) passé par Suez Environnement

Rémi Nghiem-Xuan (Sup’Biotech promo 2014) a passé avec brio sa soutenance suite à son stage de fin d’études chez Suez Environnement, au sein du Centre International de Recherche sur l’Eau et l’Environnement (CIRSEE). En compagnie de sa tutrice de stage Laure Constans, R&D Project Manager au sein du pôle Waste to Value du centre, Rémi raconte ce qu’était cette ultime expérience en tant qu’étudiant !

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Laure Constans et Rémi Nghiem-Xuan

Comment as-tu trouvé ce stage ?
Rémi Nghiem-Xuan : Tout simplement grâce à l’offre de stage que Laure et Marion Crest, la responsable du département « Filières émergentes de valorisation des déchets » du CIRSEE, partie intégrante du pôle Waste to Value, ont proposée à plusieurs écoles, dont Sup’Biotech. C’est en visitant l’Intranet de l’école que j’ai pu la trouver et y répondre rapidement.
Laure Constans : Suez Environnement commence à avoir un petit historique avec Sup’Biotech : Rémi a été notre quatrième stagiaire issu de l’école et nous en avons actuellement un cinquième de 4e année qui vient de nous rejoindre. Ce que nous apprécions chez Sup’Biotech, c’est le profil des étudiants de 4e et 5e années qui ont une vision assez généraliste en plus d’un côté technique de par leur « vécu stage ». Voilà pourquoi, quand j’ai su que nous avions un besoin de stagiaire, j’ai spontanément contacté Sup’Biotech avec cette proposition, en plus d’un pool d’autres écoles.

Si l’offre de Suez Environnement t’intéressait autant, c’est parce que tu appartenais à la filière Environnement, non ?
RNX : Oui. J’étais dans cette filière, en option R&D, et je cherchais absolument à travailler dans le domaine des plantes et plus particulièrement des microalgues car j’avais eu une bonne expérience sur le sujet lors d’un précédent stage.
LC : C’est justement grâce à son profil et cet ancien stage que nous avons choisi Rémi : nous avons voulu miser sur son savoir-faire et sur le fait qu’il soit assez autonome dans sa façon de travailler.

stage_fin_etudes_retour_parcours_suez_environnement_04.jpgAu final, quel a été ton rôle au sein du pôle Waste to Value et de ce projet autour des microalgues ?
RNX : Je m’occupais de la mise en place d’un projet en laboratoire. Je gérais les expérimentations à la paillasse : les réacteurs de culture et les analyses afférentes. Ensuite, j’interprétais les résultats, je les apportais à Laure et puis nous débriefions sur la suite du travail. Comme Laure m’avait demandé d’orienter le projet, j’avais pas mal de recherches à faire sur la découverte des microalgues et devais trouver des informations sur ces dernières. Un vrai travail de bibliographie.
LC : Nous cherchons en effet des voies alternatives ayant pour objectif d’améliorer les performances de traitement et les possibilités de valorisation des eaux et des déchets gérés par Suez Environnement. Le sujet sur lequel a travaillé Rémi est justement basé sur la partie « valorisation des déchets » et concerne la gestion des effluents liquides chargés et l’évaluation du potentiel de leur valorisation au moyen de microalgues.

Ce type de projet autour des microalgues est-il très récent de la part de Suez Environnement ?
LC : Oui. Cela fait vraiment partie des voies alternatives et la concurrence s’y intéresse également. Il s’agit véritablement d’une nouvelle façon de traiter les déchets, plus respectueuse de l’environnement, dans le but aussi de produire de la valeur à partir d’une matière jugée à tort comme un rebus inexploitable. Le département « Filières émergentes » se place dans l’innovation complète et réalise de nombreux tests en ce sens.

stage_fin_etudes_retour_parcours_suez_environnement_02.jpgRémi, outre l’intérêt de travailler autour des microalgues, qu’est-ce que tu retiens le plus de ce stage ?
RXN : Il y avait une ambiance familiale dans le pôle de recherche que j’ai très peu retrouvée dans d’autres entreprises ou centres publics. Cela favorisait vraiment le travail ! Je pense aussi que Laure et moi avons très vite su nous « apprivoiser » l’un, l’autre. Elle m’a laissé beaucoup d’autonomie – ce que je souhaitais – et cela s’est très bien goupillé. C’était vraiment une très bonne expérience et je suis d’autant plus content de l’avoir connue en fin d’études. Cela me donne encore plus envie de travailler !

Et qu’est-ce que cela t’a apporté ?
RXN : En termes de technique, ce stage m’a beaucoup appris en matière de microalgues. Comme l’a dit Laure, j’avais déjà eu une bonne expérience dans ce domaine qui m’avait énormément apporté mais là, j’ai encore pu approfondir mes connaissances sur de nombreux aspects en R&D mais aussi sur certains points en marketing comme la création de protocoles ou de benchmarking.
LC : Je pense effectivement qu’il a vraiment vu beaucoup de choses en six mois chez nous. C’était très dense !

Quel est la suite pour toi Rémi maintenant ?
RXN : Pour l’avenir, je pense me focaliser sur les microalgues et la bioconversion. Après, j’aime beaucoup la recherche, donc pourquoi pas poursuivre dans cette voie.

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À propos du CIRSEE et du pôle Waste to Value
Le stage de Rémi s’est déroulé dans le principal centre de recherche de Suez Environnement, implanté au Pecq dans les Yvelines : le Centre International de Recherche sur l’Eau et l’Environnement (CIRSEE). En fait, ce CIRSEE est divisé et en cinq pôles d’activités. Rémi a ainsi intégré le pôle d’activité Waste to Value qui a pour mission de donner de la valeur aux déchets.

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