Sup’BioCampus : la vie plus verte

Nouvelle association de Sup’Biotech lancée à la rentrée, Sup’BioCampus a un objectif : rendre le Campus technologique du Groupe IONIS – Villejuif auto-suffisant et éco-responsable. Raphaël Chretien et Flavien Lecointe (Sup’Biotech promotion 2014), co-fondateurs de l’association et respectivement responsable du pôle traitement des déchets solides et responsable de la communication, présentent ce nouveau projet.

Du projet scolaire au projet associatif

Lors de l’année scolaire 2012-2013, les étudiants de quatrième année suivant les cours d’environnement se sont vus assigner par Célina Roquet, professeure à Sup’Biotech, un projet assez particulier et innovant : imaginer un maximum d’idées réalisables à moyen terme pour rendre le campus auto-suffisant. Les étudiants, divisés en plusieurs groupes (eau, énergies, matières premières, déchets et communication), se sont pris au jeu et ont rapidement trouvé une multitude d’idées. « Afin de concrétiser ces idées, nous avons décidé de monter une association pour que ces projets voient le jour, explique Raphaël Chretien. C’est comme ça que Sup’BioCampus est née : nous voulons mettre en application les différentes idées qui ont pu émerger lors de ce cours et rendre le campus plus agréable à vivre. »

Une multitude de projets

Et le groupe d’étudiants en cinquième année qui est à l’origine de l’association pour l’heure a beaucoup d’idées : création d’une application de covoiturage (à l’attention des étudiants de Sup’Biotech et de l’EPITA mais aussi des employés du Villejuif Biopark et des hôpitaux Paul Brousse et Gustave Roussy qui entourent le campus), conception d’un mur végétal (pour offrir une meilleure isolation aux bâtiments), récupération des eaux de pluie (pour l’entretien des espaces verts) ou encore mise en place d’une campagne de valorisation du tri sélectif sont autant de projets envisagés et envisageables. Pour les mener à bien, Sup’BioCampus recrute : « Les étudiants des autres promotions sont bienvenus, plus spécialement ceux de première et deuxième années : en tant qu’étudiants en cinquième année, nous ne restons sur le campus encore que cinq à six mois avant de commencer nos stages, continue Raphaël Chretien. Pour assurer la pérennité de l’association et de ses projets, nous voulons impliquer les plus jeunes. » explique Flavien Lecointe.

Après une première phase durant laquelle les membres de l’association (une trentaine de personnes pour l’instant) vont monter les dossiers (budgets, viabilité, comparatifs, expertises préliminaires, analyses de cycle de vie…), le lancement des projets arrive dans la continuité. « Dans un premier temps, nous allons former les étudiants les plus jeunes à la gestion de projets, afin d’assurer une continuité au sein de l’association quand nous ne serons plus là, ajoute Raphaël Chretien. Nous pouvons par ailleurs compter sur le soutien des équipes de l’école, avec l’accompagnement particulier de Mme Asensio, professeure de biochimie et Mme Roquet, intervenante en écologie et développement durable. Parallèlement, nous allons participer au challenge Green TIC Campus, où les étudiants pourront présenter un projet de développement durable pour le campus. Cela permettra de donner plus de visibilité à notre association. »

Si vous souhaitez rejoindre cette jeune association pleine d’idées et de dynamisme, vous pouvez contacter ses responsables par mail.