Sup’Biotech signe un partenariat avec l’association VivAgora
Ce nouvel accord permettra la mise en place d’une dynamique de discussion publique autour de la biologie de synthèse et ses applications dans le cadre du projet BIOSYNTHE 2012.
Cette convention de partenariat signée en juillet porte sur la participation de Sup’Biotech au projet BIOSYNTHE 2012. Il consiste en la mise en place, à partir de septembre, dans trois villes différentes (Paris, Lyon, Toulouse) d’une dynamique de discussion touchant un large public et favorisant sa participation active autour des développements de la biologie de synthèse et de ses applications potentielles. La biologie synthétique utilise les organismes vivants comme une réserve de composants, ou biobriques, pouvant être assemblés.
Pour cela, VivAgora, association œuvrant en faveur de la progression du volet social du développement durable, ainsi que ses partenaires vont organiser des ateliers participatifs qui traiteront de trois thèmes d’applications différentes de la biologie de synthèse : l’environnement, la santé et l’énergie. Ces ateliers convergeront vers une séance de synthèse (hiver 2012) organisée devant un public qui n’aura pas participé aux ateliers, puis vers des assises de la biologie de synthèse (printemps 2012), une rencontre publique inspirée du « procès de l’Internet », parodie de procès organisée à Paris en 1998. Ce dispositif final fera le point sur les connaissances et organisera la confrontation entre points de vue.
Une réflexion aux enjeux multiples
« Via ce partenariat, Sup’Biotech qui participe au comité de pilotage de BIOSYNTHE 2012 et associe ses étudiants à l’organisation des événements, marque son implication active dans la réflexion sur les biotechnologies et leur usage, pour faire émerger des solutions concrètes aux problèmes de la vie quotidienne, économique et sociale.Je crois aussi énormément au potentiel de la biologie de synthèse et avec ce partenariat, je compte d’une part, sensibiliser les étudiants à cette discipline et d’autre part, susciter des vocations parmi ces derniers dans ce domaine pour l’après Sup’Biotech« , explique Vanessa Proux, la directrice de l’école. Les applications de la biologie synthétique sont nombreuses : diminution de la pollution via le développement de nouvelles voies métaboliques pour l’industrie chimique, production de biocarburants, création artificielle d’organes, alternatives aux OGM…