3 récompenses pour SupBiotech
Enthousiasmante moisson de récompenses pour SupBiotech lors de la dixième édition du prix CREENVIE, prix remis chaque année aux meilleures entreprises (virtuelles) créées par des étudiants ! Chaque projet s’est inscrit dans le cadre d’un module sur la création d’entreprise mis en place au sein du programme pédagogique de l’école. La participation au concours a permis de promouvoir le passage de la théorie à la pratique, de l’idée abstraite à l’entreprise montée de A à Z.
Cette année, ce sont pas moins de 28 « posters » (affiches élaborées exposant le projet) qui furent présentés devant le jury, dont quatre de l’école Supbiotech. Après délibérations, cinq prix au total furent décernés et trois sont allés à Supbiotech :
– Prix innovation pour le projet Max Hichot mené par Louis Guibout, Thibaut Serain et Georges-Alain Franzetti.
– Prix service pour le projet Kleener mené par Lauriane Herzog, Atika Akaouch, Vincent Courtine et Céline Champeymont.
– Prix coup de cœur pour le Projet Proust mené par Julie Saunier, Anne-Laure Choain et Anne Sarrabay.
Jointe par téléphone, Anne Laure Choain (22 ans) nous dévoile la somme de travail en commun derrière la récompense : « Il s’agit de créer un produit anti-poux nouvelle génération, par voie orale uniquement, sous formes de gélules de petites tailles. Les enfants étant les cibles principales des poux, il nous a fallu réfléchir à une solution moins contraignante et invasive que le spray : de petits comprimés orodispersible, avalés en deux occasions seulement, à j1 (le premier jour) puis à J7 (une semaine plus tard), car il faut une semaine aux œufs pour éclore. Cette prise nous a paru plus simple qu’un sirop, notre première intention, qui n’éliminait pas le risque de fausse-route, prégnant chez un enfant qui avale sous la contrainte. »
Anne-Laure confesse que les contraintes (partenariat, recherche & développement ) pour lancer à grande échelle le financement de son projet dépasseraient largement le temps qu’elle pourrait y investir mais elle ne regrette pas l’expérience : « C’était tellement enrichissant : j’ai désormais envie de monter ma boite, je sais que je peux y arriver. J’avais acquis la théorie, il ne me manquait qu’un peu de pratique. La confiance en moi ? Le prix me l’a donné ! Il me tarde vraiment de monter ma propre structure ».