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L’observatoire des métiers des biotechnologies

Une grande étude sur l’emploi dans les biotechnologies en France

Face à l’évolution fulgurante du secteur, nous avons voulu prendre le pouls des acteurs qui le font. Comment ? En interrogeant plus de 300 dirigeants d’entreprises en biotechnologies. Notre mission ? Comprendre leurs besoins actuels et futurs pour pouvoir mieux former les ingénieurs en biotechnologies de demain.

Beaucoup de questions, encore plus de réponses

Parmi les (nombreuses) questions que nous leur avons posées…

  • Quelles sont les principales qualités recherchées chez les jeunes diplômés d’écoles d’ingénieurs ?
  • Les formations en biotechnologies sont-elles conçues en adéquation avec les attentes, missions et besoins des entreprises ?
  • Quelle est leur opinion sur l’état du milieu et de ses secteurs d’activité (santé, industrie pharmaceutique, cosmétique, agroalimentaire et environnement) ?
  • Quelles sont les perspectives économiques du secteur ?
  • Ingénieurs, chercheurs, techniciens supérieurs, docteurs en pharmacie… Quelles sont les perspectives en recrutement dans le milieu des biotechnologies ? Quels profils sont les plus recherchés ? 
  • Quels sont les évolutions technologiques et les axes d’évolution de demain ? 
  • Quels impacts la crise sanitaire a-t-elle eus sur le développement des entreprises en biotechnologies ? Et sur les besoins et attentes en recrutement ?
  • etc.

Première bonne nouvelle : quand on leur parle du futur, les professionnels se révèlent confiants. Ils sont 84 % à être optimistes quant à leur capacité d’embauche. Un chiffre en croissance par rapport à notre premier observatoire (+ 9 points). Justement, en termes de recrutement, ils estiment que, dans le futur, les besoins en ingénieurs seront importants (88 %), de même pour les techniciens (86 %), les chercheurs (85 %), les assistants-chercheurs (83 %) et les assistants-ingénieurs (85 %). De la même manière, les fonctions plus opérationnelles sont particulièrement prisées, à l’inverse des fonctions supports de chef de produit (recherchées à 14 %).

C’est un point dont nous sommes, en tant qu’école spécialisée dans le secteur, particulièrement fiers : 9 dirigeants sur 10 s’accordent à dire que les étudiants décrochant leur premier emploi correspondent aux attentes liées à leur rôle dans l’entreprise. Autrement dit, la formation en biotechnologies dont les futurs ingénieurs bénéficient est à la hauteur des missions qu’ils devront remplir dans leur vie professionnelle. Un constat qui donne la part belle à notre approche pédagogique unique, qui donne la part belle aux projets et à l’immersion dans le monde du travail.

Sur le podium des soft-skills les plus recherchées par les entreprises, on retrouve l’esprit d’initiative, la capacité à s’adapter et celle à s’intégrer dans une équipe. Preuve en est de l’esprit intrinsèquement novateur et pluridisciplinaire des biotechnologies. 

En ce qui concerne les savoir-faire et autres compétences prisées par les employeurs, la pratique de l’anglais (ou d’une autre langue) est considérée par beaucoup comme un prérequis. Néanmoins, ils sont nombreux à faire preuve d’indulgence face aux étudiants sortis d’école qui ne seraient pas encore à l’aise avec la langue de Shakespeare. L’expérience et la pratique seront leurs meilleures alliées. Cette attention portée vers l’international légitime notre formation en biotechnologies dispensée, pour le cycle ingénieur, intégralement en langue anglaise.

Parmi les dirigeants interrogés, 62 % s’accordent sur un point : c’est le secteur de la santé qui, dans le domaine des biotechnologies, sera celui qui recrutera le plus à l’avenir, boosté par la crise sanitaire, mais aussi la médecine personnalisée, la bio production, la biologie de synthèse et la conception de nouveaux dispositifs numériques. 

Au classement des secteurs d’application porteurs d’emplois à l’avenir suivent l’environnement (54 %), l’agroalimentaire (31 %) et, enfin, la cosmétique (8 %).

Nos observatoires dans le détail

Réalisée en 2018, cette étude répond à la préoccupation naturelle de toute école d’ingénieurs : comprendre la réalité actuelle et les transformations à venir des domaines, des secteurs et des métiers des biotechnologies. SupBiotech a donc confié à l’institut IPSOS le soin d’interroger un échantillon représentatif des professionnels des biotechnologies afin de mieux comprendre leurs attentes vis-à-vis des diplômés qui sortent de nos écoles, afin aussi de mieux cerner leurs évaluations quant à la dynamique des univers considérés et des besoins attendus.

3 ans et une crise santinaire mondiale après la première édition de notre « observatoire des métiers », nous avons souhaité évaluer les éventuelles évolutions vécues par les professionnels des biotechnologies. Quels sont les impacts de la pandémie de covid-19 ? Quels sont les changements de perspectives ? Pour répondre à ces nouvelles questions, et mesurer l’évolution du secteur, nous nous sommes de nouveau alliés avec l’institut IPSOS.

La méthodologie utilisée

Notre enquête a été menée par téléphone, auprès de 301 dirigeants d’entreprises du secteur des biotechnologies et de ses secteurs  d’application (biotechnologies, santé / pharma, cosmétique, agroalimentaire, environnement). Réalisé dans le respect de la norme internationale ISO 20252 « études de marché, études sociales et d’opinion », notre observatoire est, comme toute enquête quantitative, soumis aux marges d’erreurs inhérentes aux lois statistiques. Il a par ailleurs fait l’objet d’une relecture de la part de Federico Vacas, Directeur adjoint du Département Opinion.

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