Une école engagée
À sa création, en 2004, l’école avait pour ambition de combler un manque. Celui de l’enseignement des Biotechnologies et, surtout, la formation des futurs ingénieurs dans ce domaine. Une formation qui ne se limiterait pas à la partie théorique, mais irait plus loin. Qui s’intéresserait aux enjeux, aux espoirs et aux problèmes soulevés par les biotechnologies. Qui ferait le lien entre la recherche et la société, entre les laboratoires et les entreprises.
Une ambition qui, bien des années plus tard, continue de nous animer et nous pousse à nous transformer au rythme – si ce n’est plus vite – de la société et des enjeux auxquels elle doit répondre.
En même temps, quoi de plus logique pour une école centrée sur l’étude du vivant que de savoir évoluer ?
Des engagements inscrits dans notre ADN
Écouter, comprendre et défendre notre principal outil de recherche
La biodiversité n’est pas seulement un objet d’étude fascinant, c’est le pilier essentiel de notre domaine. Ignorer les menaces qui planent sur elle serait non seulement irresponsable, mais également une occasion manquée de progresser. En effet, chaque organisme vivant, chaque écosystème, offre des connaissances précieuses qui peuvent mener à des avancées scientifiques majeures. En les étudiant de près, nous découvrons des mécanismes naturels qui peuvent inspirer des solutions aux défis globaux, qu’il s’agisse de la santé, de l’alimentation ou de l’environnement.
Pour cette raison, la protection de l’environnement et de ses écosystèmes a toujours fait partie de nos priorités. Mais, c’est en 2009 qu’elle prend une dimension officielle avec la création d’un « Plan vert », instauré par la loi Grenelle I, qui nous oblige à définir clairement notre politique en matière de développement durable.
5 ans plus tard, nous allons plus loin avec la création d’un comité de pilotage Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DD&RS), composé de membres du personnel, d’enseignants et d’élèves, sous l’égide de Charlotte Helbecque, enseignante en Science du Vivant.
Un comité qui nous permet de formaliser les initiatives déjà en cours depuis plusieurs années et d’en prévoir de nouvelles. Parmi celles-ci : l’organisation de conférences ouvertes au grand public et menées par biocampus, la création d’un jardin de permaculture sur le campus de Villejuif, la formation à la Fresque du Climat pour l’ensemble de nos étudiants ou encore la participation au projet UNIgreen, l’université européenne pour l’agriculture durable, les biotechnologies vertes et les sciences de l’environnement.
Autant d’initiatives qui portent leurs fruits : en 2024, ChooseMyCompany publiait son classement #HappyAtSchool qui analyse l’impact RSE et la prise en compte du développement durable dans la stratégie des écoles d’ingénieurs. Nous y décrochions la 7e place, une belle récompense pour nos efforts passés, et une motivation de plus pour nos actions futures !
Nous sommes là pour montrer aux étudiants, mais aussi aux personnes externes à l’école, que les Biotechnologies prennent maintenant en compte les enjeux environnementaux, notamment dans le développement du coût de nouveaux concepts, de nouveaux produits. Nous avons même un cours dédié à l’écoconception, pour que nos futurs ingénieurs puissent plus tard appliquer ces préceptes dans leur vie professionnelle.
Charlotte Helbecque, enseignante en sciences du vivant et référente Développement durable et responsabilité sociétale
Agir contre les violences sexistes, sexuelles (VSS)
Former des ingénieurs conscients de leur impact sur la société, cela ne se résume pas à former des personnes ayant une conscience écologique. C’est aussi promouvoir haut et fort l’égalité et lutter contre toutes formes de violences, qu’elles soient physiques ou verbales.
Ainsi, depuis 2019, notre référente égalité Cécile Vermot, également enseignante-chercheuse en sociologie au Pôle Biotechnologies en Société (PBS), mène des ateliers de sensibilisation thématiques annuels sur les VSS et les discriminations. Ces ateliers s’adressent aussi bien à nos élèves qu’aux différents membres du personnel de l’école.
Nous travaillons également main dans la main avec les associations étudiantes, comme Symbioz ou Stop VSS. Ensemble, nous réalisons divers événements, comme la vente d’ouvrages traitant du sujet ou la grande course contre les VSS dont les dons et les participations ont été reversés à la Fondation des femmes.
Enfin, au-delà des actions de sensibilisation, nous avons également mis en place une plateforme de signalement et d’écoute. Les élèves victimes ou témoins d’une situation de discrimination ou de violences peuvent l’utiliser pour témoigner, de manière anonyme ou non, et être écoutés et accompagnés. Chaque signalement faisant l’objet d’une commission spéciale, pouvant donner lieu à des sanctions disciplinaires au sein de l’école.
Il faut que l’ensemble de la population soit sensibilisée à ce que sont les VSS. Dans le cas de SupBiotech, cela consiste à sensibiliser aussi bien les étudiants que les membres du personnel. C’est une approche qui ne peut se faire que de façon collective : même si je suis référente égalités, je ne suis pas la seule à travailler sur la question. J’anime et coordonne les actions, bien sûr, mais c’est l’ensemble de l’école qui agit au quotidien !
Cécile Vermot, référente égalités et enseignante-chercheuse en sociologie au sein du Pôle Biotechnologies en Société (PBS)
SupBiotech, une société à mission depuis 2021
La pandémie de Covid-19 nous aura appris deux choses :
- Les Biotechnologies sont au cœur des défis de demain.
- Les institutions et les organisations, que ce soit les entreprises ou les établissements d’enseignement supérieur, ont un devoir vis-à-vis de la société : imaginer un autre monde à laisser aux prochaines générations.
Riche de ces enseignements, l’école prend à l’été 2021 une décision forte : devenir, aux côtés des trois autres écoles d’ingénieurs du Groupe IONIS, société à mission. Un engagement qui nous oblige juridiquement et rappelle notre ambition première : former nos étudiants en leur transmettant des valeurs de respect de la société et de l’environnement, qu’ils soient conscients de l’impact de leurs gestes et de leurs activités sur les futures générations. Une action qui nous permet de réaffirmer haut et fort nos valeurs et appuie les nombreuses actions que nous avons déjà pu mettre en place… et nous permettra, dans le futur, d’accéder à de nouvelles sources de financements afin d’aller toujours plus loin dans nos engagements.
En tant que société à mission, notre rôle ne change pas. Nous continuons à concevoir et déployer les programmes de formation qui prennent en compte les enjeux sociétaux, éthiques et environnementaux en :
- mobilisant notre personnel et ses partenaires ;
- encourageant l’acquisition du sens des valeurs, des responsabilités et de l’autonomie, du goût pour l’innovation responsable, la créativité et l’esprit d’initiative et d’entraide ;
- accompagnant nos étudiants dans la réalisation d’actions ayant un fort impact de développement durable ;
- conduisant une politique sociale visant à accroître la diversité des origines et des milieux sociaux de nos étudiants ;
- initiant une politique de diminution des gaz à effet de serre (GES), de prévention des atteintes à l’environnement, favorisant la biodiversité sur les campus et la qualité de vie des membres du personnel et des élèves.
Nos actions sont, en revanche, analysées et vérifiées par un comité de mission, en charge de l’exécution de l’atteinte de nos objectifs. Un comité composé de l’ensemble des parties prenantes de notre école pour construire son futur ensemble.
Une nouvelle impulsion pour nous permettre d’agir toujours plus et toujours mieux !
Au carrefour des sciences du vivant et des mutations technologiques, les biotechs ont pris une place croissante dans nos mondes tant elles touchent à l’essentiel de la vie des sociétés et des individus. En tant qu’école d’ingénieur·e·s en Biotechnologies, nous avons toujours eu la volonté de former nos étudiants en leur transmettant des valeurs de respect de la société et de l’environnement qu’ils soient conscients de l’impact de leurs gestes et de leurs activités sur les futures générations.
Vanessa Proux, Directrice Générale